La disparition jeudi d’un soldat israélien dans la région du Golan occupé a provoqué une onde de panique en Israël.
Dans la foulée, le ministère israélien de la Sécurité intérieure a créé une unité spéciale chargée de libérer « des otages ». Il s’agit d’une unité spéciale formée sur les frontières et composée de 300 soldats. Ces derniers ont déjà servi dans l’armée et au sein des appareils sécuritaires d’Israël.
L’agence de presse palestinienne Sama, citant le ministre israélien de la Sécurité intérieure, Gilan Haran, affirme que la mission de cette unité consiste à faire face aux fusillades, aux troubles à l’ordre public, ou encore à toute tentative d’enlèvement.
Depuis le refus américain et russe de répondre aux exigences d’Israël dans le sud de la Syrie, le régime de Tel-Aviv mène une campagne médiatique sans précédent contre l’axe de la Résistance sur fond de menaces d’intervention militaire en Syrie. Après l’échec du plan israélo-américain de démembrer la Syrie, Israël a bien peur d’avoir à restituer les hauteurs syriennes du Golan à la Syrie ou encore les fermes de Chebaa au Liban.