Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Bahram Qassemi, a jugé sans fondement et tendancieux le rapport du département d’État américain sur la liberté de culte.
« On s’attend à ce que l’administration américaine entreprenne au plus vite des actions pour assurer la liberté de culte et qu’elle respecte les droits des musulmans dans ce pays », a affirmé Qassemi.
En réaction au rapport du département d’État américain sur la liberté de culte dans le monde, le porte-parole de la diplomatie iranienne, Bahram Qassemi, a déclaré que la RII le considérait comme irréaliste, sans fondement, tendancieux et conforme à des visées politiques, a rapporté Fars News.
« Ce rapport donne une image fausse et politisée de la situation de la liberté de culte dans la RII. Il est plein d’accusations », a-t-il ajouté.
« Donner des interprétations montées de toutes pièces de la situation des religions et convictions religieuses ne fait qu’aggraver les crises et les divergences confessionnelles. Pour les résoudre et rapprocher les religions, il faut éviter absolument de les politiser. Il faut les résoudre via le dialogue, le respect de la conviction des autres et les hautes valeurs humaines », a-t-il précisé, avant d’indiquer : « Il semblerait que l’administration américaine ait oublié cet objectif important et qu’elle ne cherche qu’à tirer profit, à des fins politiques, de la diversité religieuse dans certains pays du monde. Il apparaît également que Washington n’a pas une vision réaliste de la situation intérieure des pays, en particulier de leur situation sociale et religieuse ».
« Le peuple iranien est libre de pratiquer sa religion dans le cadre défini par la loi », a-t-il poursuivi.
Et Qassemi de préciser :
« Dans le monde de communication et d’interconnexion que nous connaissons aujourd’hui, la discrimination raciale et confessionnelle, l’islamophobie et la xénophobie sont des phénomènes très fréquents chez les hommes politiques américains. Les musulmans dans ce pays sont quotidiennement victimes de la violence et de la discrimination dont se rendent coupables les institutions publiques comme la police et les forces de sécurité, ainsi que des campagnes d’islamophobie lancées par les médias et certaines instances religieuses particulières. À cela s’ajoute le fait que le harcèlement, la profanation des valeurs sacrées et des convictions religieuses, le déni de la liberté de culte et l’attaque contre les lieux de culte des musulmans sont devenus monnaie courante aux États-Unis. »
« L’administration américaine ferait mieux de mener au plus vite des actions pour préserver la liberté de culte, notamment à l’égard des musulmans aux États-Unis, plutôt que de porter des jugements sur la situation de la liberté de culte dans les autres pays », a souligné le porte-parole de la diplomatie iranienne.