Le commandant en chef du Corps des Gardiens de la Révolution islamique (CGRI), s’est rendu, dimanche 13 août, à Najafabad, ville de la province d’Ispahan, pour prendre part aux funérailles du martyr Mohsen Hojaji.
Le général Mohammad Ali Jaafari a fait remarquer que les ennemis de l’Iran, qui craignent le développement et l’impact de la culture de l’islam, se servaient des groupes extrémistes pour nuire aux valeurs de la Révolution islamique. « Ils savent très bien que la Révolution islamique est un mouvement idéologique, alors ils dressent les courants wahhabites et takfiristes contre nous », a-t-il ajouté.
« Ils ont formé Daech en Syrie et en Irak pour saper leur souveraineté. Mais grâce à Dieu et aux bons conseils des experts iraniens, leur plan a échoué. Aujourd’hui, en Irak, on est témoin des victoires successives de la Résistance islamique et bientôt, plus aucune ville ne sera dominée par Daech », a-t-il poursuivi.
En Syrie aussi, la coordination entre l’armée et les comités populaires a fonctionné et les combats continuent sur plusieurs fronts. Une grande partie d’Alep a été libérée et les affrontements dans le désert de l’est de la Syrie et aux frontières irako-syriennes battent leur plein. « Mohsen Hojaji a justement trouvé la mort à la frontière irako-syrienne, point extrêmement stratégique pour les États-Unis, où il avait pour mission d’y assurer la sécurité », a rappelé le général Jaafari.
Il a réitéré que Daech était un golem façonné par les États-Unis, qui veulent transformer les parties occidentales de l’Irak et de l’est de la Syrie en des « zones sécurisées » au service de leurs intérêts et, à la fois, en des « zones de turbulences » opposant les chiites et les sunnites de la région dans le but d’étouffer dans l’œuf l’émergence d’un mouvement populaire et révolutionnaire.