L’ONG de défense des droits de l’homme Human Rights Watch a annoncé, ce mardi 8 août, qu’Israël avait déchu 15 000 Palestiniens du droit de vivre à Qods depuis 1967.
Human Rights Watch (HRW) qualifie l’expulsion graduelle des Palestiniens par Israël de mesure pouvant relever du « crime de guerre ».
La directrice de HRW pour le Moyen-Orient, Sarah Leah Whitson, a écrit, dans un rapport, qu’Israël prétendait traiter Qods comme une ville unifiée alors que les règles n’étaient pas les mêmes pour les juifs et les Palestiniens.
« La révocation du statut de résident permanent de 14 595 Palestiniens depuis 1967 témoigne du système de deux poids deux mesures en vigueur à Qods-Est. Les lois concernant le droit de vivre à Qods imposent des conditions très rigoureuses aux Palestiniens pour qu’ils puissent maintenir leur statut », indique le rapport de HRW.
Sarah Leah Whitson a souligné que le régime israélien soumettrait intentionnellement les Palestiniens à des discriminations afin de les expulser de Qods.
Il y a cinquante ans, Israël a occupé Qods-Est lors de la guerre des Six Jours et a annexé la partie palestinienne de la ville, mais cette annexion n’a jamais été reconnue par la communauté internationale, qui considère Qods-Est comme un territoire occupé.