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Le CGRI répond aux sanctions américaines

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un membre de l’armée de l’air des États-Unis avec le 379e Escadron d’entretien expéditionnaire des aéronefs expéditionnaires guide un KC-135 Stratotanker à la base Al Udeid, au Qatar le 29 mai 2017. ©U.S. AIR FORCE

Newsweek revient sur la réponse du commandant en chef du Corps des gardiens de la Révolution islamique, le général Mohammad Ali Jaafari qui a appelé mercredi les États-Unis « à démanteler l’ensemble de leurs bases, situées au moins à 1 000 kilomètres de distance des frontières iraniennes ».

Il s’agit en effet des bases américaines au Moyen-Orient et en Afghanistan. Les propos sont tenus par le général iranien à peine 24 heures après la confirmation par la Maison-Blanche du respect par l’Iran de ses engagements nucléaires pris dans le cadre de l’accord de 2015. 
Newsweek ajoute : « Le Centre de Commandement n’a pas encore diffusé d’informations sur les activités de ses bases situées dans la région, mais le nombre de militaires américains au Moyen-Orient et en Afghanistan pourrait bien dépasser les 50 000. » 

Le gros de ces contingents se trouve au Koweït et au Qatar, soit à quelques kilomètres de la côte iranienne, ajoute le journal qui reprend encore les propos du commandant en chef du CGRI qui a affirmé : « Si les États-Unis décidaient de sanctionner le CGRI, il faudrait qu’ils démantèlent leurs bases militaires situées à une distance de 1 000 kilomètres tout autour de l’Iran, façon de rectifier leur erreur de calcul ».

Pour le journal, le discours du général iranien est une réponse aux nouvelles sanctions décidées par Washington contre l’Iran. 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV