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France: la nette victoire de Macron préoccupe les partis politiques

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le président français Emmanuel Macron (C) glisse son bulletin, dans un bureau de vote, lors du premier tour des élections législatives françaises au Touquet, le 11 juin 2017. ©AFP

La nette victoire du parti au pouvoir au premier tour des élections législatives en France alimente les préoccupations quant à un possible non-respect des principes de la démocratie dans un Parlement unipolaire.

Selon l’agence de presse Reuters, suite à la nette victoire de la République en Marche !, dirigée par le président Emmanuel Macron, au premier tour des élections législatives, se renforcent les probabilités de l’acquisition, par le parti au pouvoir, de 440 sièges, de l’ensemble des 577 sièges du Parlement.

Dans la foulée, les partis rivaux se sont déjà dits inquiets quant à la formation d’un Parlement unipolaire où les principes démocratiques pourraient être foulés aux pieds.

Selon le Premier secrétaire du Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis, un tel résultat ne convient pas à un président qui ne s’est attribué que 24% des votes au premier tour de la présidentielle et qui a gagné le deuxième tour pour la seule raison que les Français haïssaient les extrêmes-droites.

Pour le chef de file des Républicains François Baroin, le pouvoir politique ne doit pas se laisser monopoliser par un seul parti.

Il a appelé les Français à faire preuve d’une présence plus renforcée au deuxième tour des élections.

Le taux de participation au premier tour des élections législatives de France ne dépasse pas les 49%, le nombre le plus bas depuis 1956.

Plus de 40% des Français, qui remplissaient les conditions de voter, ont refusé de se rendre aux urnes.

Marine Le Pen, chef du Front national, a déclaré que l’échec de son parti au premier tour du scrutin puisait dans le taux de participation mitigé des Français.

Pour Jean-Luc Mélenchon, le candidat malheureux à la présidentielle 2017, « la participation faible des Français au scrutin du 11 juin pourrait traduire leur opposition à la réforme des lois du travail, la restriction des libertés et la mise en priorité de la couche aisée », qui sont à l’ordre du jour du nouveau gouvernement. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV