Après le Qatar, c’est au tour de l’État turc d’être la cible des diatribes du quotidien saoudien Okaz avec un article titré « Les néo-Ottomans reviennent sur la scène régionale par la porte du Qatar ».
« 146 ans se sont écoulés et l’Histoire se répète. Jassem Al Thani, le fils de l’émir du Qatar en 1871, demande aux forces ottomanes de le soutenir et de ce fait, plante le drapeau turc au-dessus de sa demeure. Aujourd’hui, l’émir qatari Tamin ben Hamad Al Thani, affaibli par les sanctions qui lui ont été imposées, se tourne vers la Turquie d’Erdogan qui cultive le rêve d’être à la tête d’un nouvel Empire ottoman », lit-on dans le journal.
La Turquie est devenue un foyer sûr pour les Frères musulmans et les médias, un vecteur de leur idéologie, rappelle-t-il.
Un jour après l’accord du Parlement avec le déploiement de 3 000 soldats turcs à Doha, Erdogan a annoncé vendredi soir lors d’une cérémonie de rupture du jeûne que la Turquie ne laisserait jamais le Qatar dans son isolement : « Nous lui enverrons de l’eau, de la nourriture et des médicaments, malgré toutes les forces qui s’y opposent. »