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Procès militaire des civils à Bahreïn: Amnesty International dénonce la répression

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un policier utilise des gaz lacrymogènes lors d'une manifestation le 4 septembre 2013 à Bahreïn / AFP/Archives

"Honteux" est le terme qu'a utilisé Amnesty International en réaction à une mesure désastreuse prise par les autorités bahreïnies, ouvrant la voie à des procès militaires inéquitables de civils dans le but de réprimer le peuple.

Le régime de Manama a jugé, pour la première fois, mardi 9 mai un civil devant un tribunal martial, a annoncé Amnesty International dans un communiqué cité par l'AFP.

Selon l'ONG, cette initiative intervient après une modification, par le régime, de la Constitution, visant à supprimer l'accès à la justice et à des procès équitables de civils opposants au régime.

Le premier civil renvoyé devant la cour militaire était Fadhel Radhi, un activiste bahreïni arrêté et emprisonné secrètement par la famille des Al-Khalifa en 2016.

Le roi de ce petit pays du golfe Persique, le cheikh Hamed Ben Issa Al-Khalifa, a approuvé le 3 avril dernier, un amendement constitutionnel très contesté permettant à la justice martiale de comparaître des civils accusés de "terrorisme" par le régime.

En vertu de cette mesure, les prévenus pourraient faire l’objet de procès militaires injustes où ils pourraient être jugés à huis clos avec la privation du droit à un avocat de leur choix, au nom de ce que le régime de Manama appelle « une atteinte aux intérêts publics de Bahreïn ».

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SOURCE: FRENCH PRESS TV