Le Forum économique mondial sur l’Afrique, qu’on appelle aussi le Davos africain, vient de fermer ses portes.
Selon RFI, le Davos africain a accueilli un millier de délégués, dont 600 entrepreneurs, pendant trois jours en Afrique du Sud à Durban, dans une ambiance positive, mais pas exaltée.
La croissance en Afrique retrouve des couleurs, mais elle a été pénalisée par la baisse des cours des matières premières qui a fragilisé les locomotives du continent et leurs sous-régions. Les débats ont tourné autour de la croissance inclusive et des infrastructures.
Hôte du forum, le président sud-africain Jacob Zuma a fait allusion à « d’autres défis majeurs auxquels le monde est confronté », dont « la faible croissance économique, la gestion des migrations, la sécurité internationale et le terrorisme, ainsi que les associations internationales de malfaiteurs ».
Zuma a plaidé, au nom de tous les pays participants, pour les efforts internationaux afin de lutter radicalement contre les facteurs de l’intensification de l’immigration en provenance de l’Afrique, ce qui empêche, selon lui, le développement dans les pays africains.
Avec RFI et Xinhua