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Grève de la faim de plus d’un millier de prisonniers palestiniens

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un Palestinien brandit une affiche du prisonnier Marwan Barghouti, lors d'une manifestation contre les conditions de détention des prisonniers palestiniens, le 17 avril 2017. ©AFP

Au deuxième jour de la grève de la faim de plus d’un millier de Palestiniens, le régime de Tel-Aviv a annoncé qu’il n’avait nulle intention de négocier avec les grévistes. Un certain nombre d’entre eux ont, par ailleurs, déjà été transférés dans d’autres prisons ou en cellule d’isolement.

C’est sur demande de Marouan Barghouti, un dirigeant populaire du Fatah, que ces prisonniers ont entamé une grève, le 17 avril baptisé Journée des prisonniers, pour dénoncer les très mauvaises conditions de détention qu’on leur impose (non-accès aux soins médicaux, etc…).

Issa Qaraqee, la personne chargée de la question des prisonniers au sein de l’Autorité autonome palestinienne, a donné le chiffre de 1300 grévistes en ajourant qu’il pouvait augmenter dans les heures qui suivaient.  

Le Club des prisonniers palestiniens a, quant à lui, annoncé que 1500 prisonniers refusaient désormais de se nourrir.

Et le ministre de la Sécurité publique du régime israélien, Gilad Erdan, a donc annoncé qu’il n’envisageait "aucun échange avec les grévistes car il n’en voyait tout simplement pas l'utilité", pour reprendre ses propres termes.

Erdan a en plus ajouté que Barghouti avait été transféré dans une autre prison pour y être mis en cellule individuelle.

Selon l’Agence France Presse, près de 6500 Palestiniens sont actuellement détenus dans les prisons israéliennes dont 62 d’entre eux sont des femmes et 300 des mineurs. Le régime israélien a mis aussi 13 députés palestiniens derrière les barreaux.

Toujours selon l’AFP, près de 500 Palestiniens sont en détention administrative; c'est-à-dire incarcérés sans procès. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV