Sur la base d’accusations infondées relativement à l’incident chimique de Khan Cheikhoun, le Canada a imposé des sanctions à 27 autorités syriennes.
C’est la ministre canadienne des Affaires étrangères, Chrystia Freeland, qui a pris un communiqué pour annoncer que 27 dirigeants syriens étaient désormais soumis à un gel de leurs avoirs et à une interdiction de faire des transactions.
Le président Assad, les membres de sa famille et de son gouvernement ainsi que tous les hauts responsables militaires syriens sont déjà soumis à ce régime de sanctions depuis 2014.
Le scénario de l’attaque chimique a, semble-t-il, été orchestré le mardi 4 avril à Khan Cheikhoun pour trouver une justification à l’attaque américaine sur le sol syrien qui a suivi quelques jours après.
Damas a répété à maintes reprises qu’il n’avait jamais utilisé d’armes chimiques contre sa population et qu’il ne le ferait jamais.