Après que les États-Unis ont reconnu leur responsabilité dans le massacre des civils en Irak, Trump a expédié son proche conseiller dans le pays. S'agit-il d'une simple coïncidence?
Le proche conseiller du président américain Donald Trump, Jared Kushner s'est rendu, dimanche 2 avril, en Irak dans le cadre d'une visite officielle.
Ce jeune conseiller de Trump qui est aussi son gendre, a été invité par le général Joe Dunford, le chef d'état-major interarmées américain qui, lui-même, l'accompagne dans cette visite, selon CNN citant des sources de l'administration US.
L'administration américaine a pourtant refusé de donner plus de détails sur cette première visite de Kushner depuis sa désignation au poste de haut-conseiller dans les relations extérieures au sein de l'administration Trump. Agé de 36 ans, le gendre influent du président américain assure également la fonction d'envoyé de la paix au Moyen-Orient. Il jouera notamment un rôle majeur dans les réunions qui se tiendront cette semaine entre Trump et le président chinois Xi Jinping.
Sa visite en Irak aurait-elle été générée par un simple brin de curiosité ou annoncerait-elle son soutien au gouvernement irakien ?
Depuis son entrée en fonction, Trump a peu parlé de l'Irak et de sa politique. Ses commentaires de la semaine dernière d'après lesquels les États-Unis "se portent très bien en Irak", ont attiré l'attention et la critique, rapporte la chaîne CNN.
La visite de Kushner intervient après que les responsables militaires américains ont reconnu la responsabilité des États-Unis dans les frappes aériennes du 17 mars qui ont fait des dizaines de morts parmi les civils irakiens à Mossoul.
