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Du Traité à la déclaration de Rome : 60 ans d'histoire

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, lors d'un sommet des dirigeants de l'UE à l'occasion du 60e anniversaire du Traité de Rome, le 25 mars 2017 à Rome. ©AFP

Samedi 25 mars 2017 coïncide avec le 60e anniversaire du Traité de Rome et les dirigeants européens se sont réunis pour fêter l’événement.

La cérémonie a commencé avec le discours de Jean-Claude Junker, le président de la Commission européenne. Theresa May qui est occupée à faire aboutir le processus de sortie du Royaume-Uni de l’UE, n'a pas assisté aux festivités.

Le président du Conseil de l’Europe, Donald Tusk, la chancelière allemande, Angela Merkel, le président français, François Hollande et le Premier ministre italien, Paolo Gentiloni font partie des personnalités politiques les plus importantes qui ont pris part à la cérémonie.

Le 25 mars 1957, l’Allemagne, la France, l'Italie et les pays du Benelux (Belgique, Pays-Bas, Luxembourg) se sont engagés à « établir les fondements d'une union sans cesse plus étroite entre les peuples européens ». Il s’agissait alors de reconstruire à six, l'Europe dévastée par la Seconde Guerre mondiale. Passée de 6 à 27 membres, l’UE traverse désormais l’une des pires crises de son histoire avec un pays qui a défait ses liens et d’autres qui menacent d’en faire de même.

Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Junker a déclaré : «Rome doit marquer le début d'un nouveau chapitre » pour une « Europe unie à 27 » et une déclaration solennelle devrait être signée par les représentants des 27 pays membres présents à Rome.

Mais cette charte commune est dénoncée par certains dont la Première ministre polonaise, Beata Szydlo qui a déclaré qu’elle ne la signerait pas.

Les 27 ont été reçus par le pape François hier. Ce dernier a annoncé pour l’occasion : «Lorsqu'un corps perd son sens de l'orientation et qu'il n'est plus capable de regarder devant lui, il connaît une régression et, sur le long terme, il risque de mourir ». Le pape a ajouté qu’il ne fallait pas laisser resurgir au sein de l’Union, un « vide des valeurs » en érigeant notamment de nouveaux murs.

Mais les représentants de la Pologne, de la Hongrie et de la République Tchèque semblent peu enclins à écouter de tels appels à la solidarité, sous-entendue envers les réfugiés et les migrants.

 

Source : Avec AFP et France 24

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SOURCE: FRENCH PRESS TV