Amnesty International appelle à l’arrêt de l’utilisation des armes fabriquées par le Royaume-Uni lors de l’offensive sanglante de l’Arabie saoudite contre le Yémen.
L’ONG internationale a également appelé, dans une pétition, le peuple britannique à demander à ses députés au Parlement de faire pression sur le gouvernement de Londres pour qu’il cesse immédiatement tout transfert d’armements à l’Arabie saoudite.
Amnesty International, dont le siège se trouve à Londres, a fait allusion hier, jeudi 9 mars, aux attaques aveugles de l’Arabie saoudite contre les écoles, les hôpitaux, les mosquées et les célébrations de deuil au Yémen, avertissant que le Royaume-Uni pourrait être impliqué dans des crimes de guerre.
« Il semble que la coalition pro-Riyad n’ait pas de limite dans ses attaques contre le Yémen et qu’elle vise les écoles, les hôpitaux, les mosquées et les cérémonies de deuil », peut-on lire dans ce communiqué.
« Nous savons que des armes made in UK sont utilisées dans les raids sanglants des Saoudiens au Yémen. En fournissant des armes à la coalition saoudienne, le Royaume-Uni risque d’être impliqué dans de possibles crimes de guerre », souligne Amnesty.
Cette organisation non gouvernementale avait déjà critiqué Londres pour avoir autorisé l’envoi d’armements d’une valeur de plusieurs milliards de livres à Riyad.
La vente d’envergure d’armes britanniques à l’Arabie saoudite a attiré l’attention des médias, il y a quelques mois.
Les critiques et les militants des droits de l’homme accusent le Royaume-Uni de complicité avec Riyad dans son offensive contre le Yémen.