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Bahreïn : Manama interdit toujours la prière du vendredi

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
À Bahreïn, les forces du régime empêchent depuis juin 2016 l'accomplissement de la prière collective du vendredi à Diraz. (Photo d'illustration)

À Bahreïn le régime de Manama interdit encore aux citoyens la prière collective du vendredi.

Il s’agit de la 33ème semaine consécutive où les autorités de Manama interdisent la prière dans la mosquée de l’Imam Sadeq (AS) en encerclant le quartier al-Diraz.

Les forces de répression du régime des Al-e Khalifa ont forcé les fidèles à faire leur prière individuellement.

Selon le site web miroir de Bahreïn, la maison du cheikh Issa Qassem, haut dignitaire religieux chiite et critique du régime, déchu de sa nationalité, le 20 juin 2016, par les autorités de Manama, se trouve dans ce quartier.

La maison est encerclée, depuis maintenant 8 mois, par des militaires du régime.

Réagissant à ces répressions sans merci menées par les Al-e Khalifa, la Coalition des jeunes de la Révolution du 14 février a publié un communiqué sur sa propre page Twitter, dénonçant la poursuite des politiques discriminatoires visant à modifier le tissu démographique de Bahreïn via la réduction du nombre des citoyens chiites qui constituent, d'ailleurs, la majorité de la population de ce pays.

Hier, vendredi 3 mars, en guise de protestation contre l’interdiction de la prière collective, des dizaines de Bahreïnis ont manifesté à al-Diraz contre les mesures répressives du régime. Rendant hommage lors de cette manifestation au cheikh Issa Qassem, les manifestants ont scandé des slogans révolutionnaires contre le régime dictatorial de Manama. Ils ont dénoncé à travers leurs slogans les mesures d'oppression exercées par le régime pour des raisons ethniques ou confessionnelles.

Bahreïn est depuis le 14 février 2011, le théâtre d’un soulèvement populaire contre le régime des Al-e Khalifa.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV