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Bahreïn: le cheikh Issa Qassem soutenu par les oulémas

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Manifestation de soutien au cheikh Issa Qassem, à Bahreïn. (Photo d'archives)

Les oulémas bahreïnis ont publié, samedi 25 février, un communiqué dans lequel ils ont insisté sur la nécessité de « défendre jusqu'à la mort» le cheikh Issa Qassem, éminent religieux chiite du pays, comme étant une réponse justifiée par la religion.

Ils ont mis en garde le régime des Al-e Khalifa contre « tout acte de folie » dans le procès du cheikh Issa Qassem.

Ce communiqué a été publié alors que le procureur général de Bahreïn a annoncé que le procès de cet éminent dignitaire religieux bahreïni, ajourné à plusieurs reprises, se tiendrait lundi 27 février.

Les oulémas bahreïnis ont demandé au régime de Manama de mettre fin à « l’agression contre la religion», d’aller vers un retour à la logique et à la raison et de prendre en considération les revendications du peuple.  

 

Manifestation contre le retrait de la nationalité du cheikh Issa Qassem. (Photo d'archives)

 

« Notre nation résolue et déterminée a prouvé qu’elle est prête à se sacrifier pour défendre son leader qui est un symbole national et religieux », peut-on lire dans ce communiqué.

Le régime des Al-e Khalifa  a accusé le cheikh Issa Qassem de blanchiment d’argent et de participation aux actes terroristes, et lui a retiré sa nationalité le 20 juin 2016.

Le ministère bahreïni de l’Intérieur prétend que le cheikh Issa Qassem a profité de son statut d’éminent religieux pour « rendre service aux intérêts étrangers et intensifier la violence et les divergences sectaires » ; Ce dernier a qualifié de sans fondement toutes les accusations du régime à son encontre.

Les groupes de défense des droits de l’homme ont, à maintes reprises, condamné le régime de Manama pour la répression des opposants, l’appelant à appliquer des réformes au sein du système politique de Bahreïn. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV