Téhéran souligne par la voix du porte-parole de son ministère des Affaires étrangères que les essais balistiques iraniens relèvent du droit indéniable de la République islamique d’Iran.
« Les essais balistiques relèvent du droit indéniable de la nation iranienne de défendre la sécurité du pays et ses intérêts. Aucun pays ou instance internationale n’est en mesure de s’exprimer à ce sujet », c’est ce qu’a réaffirmé Bahram Qassemi. « Nous réitérons les positions de principes de la République islamique d’Iran selon lesquelles tout essai balistique est en totale conformité avec les droits légitimes de la nation iranienne et avec les lois internationales », a-t-il souligné.
M. Qassemi a indiqué que le programme balistique iranien était de nature défensive et qu’aucun des missiles iraniens n’avait été conçu pour être équipé d’ogive nucléaire et qu’il ne s’inscrivait donc pas dans le cadre de la résolution 2231 du Conseil de sécurité de l’ONU.
« La République islamique d’Iran n’a pas à attendre la permission de quiconque pour se défendre », a-t-il martelé.
Le porte-parole de la diplomatie iranienne a ajouté que les antécédents de l’histoire contemporaine du pays montrent que l’Iran n’a jamais attaqué aucun autre pays, mais que par contre, il avait fait l’objet d’attaques de pays qui ont bénéficié du soutien de la plupart des puissances mondiales.
« Fort de sa puissance défensive, l’Iran a vaillamment défendu l’intégrité territoriale et ses propres intérêts », a-t-il fait savoir. « Il semble que certains lobbys aux États-Unis cherchent à lancer des campagnes de désinformations pour alléger la pression internationale sur l’administration Trump qui par un nouveau décret, s’oppose à l’entrée sur le sol américain de ressortissants de sept pays musulmans, même s’ils sont munis de visas. Mais le texte de la résolution 2231 du Conseil de sécurité de l’ONU n’autorisera personne à recourir à de telles méthodes », a-t-il argué.