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Trump et son épée de Damoclès au-dessus de l’industrie automobile du Japon

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
L’industrie automobile japonaise devra prouver au président US qu’elle crée des emplois pour les Américains. ©Reuters

C’est sans doute son esprit d’hommes d’affaires qui est en marche ; le président américain Donald Trump ne voit pas un « good deal » dans le commerce avec le Japon.  

Dans un récent entretien téléphonique avec le Premier ministre japonais Shinzo Abe, le président américain Donald Trump lui a rappelé la nécessité, pour les industries surtout l’industrie automobile japonaise, de payer leur part de la présence dans l’économie américaine, en créant des emplois pour les citoyens américains.

Selon l’agence IRNA, cette nouvelle prise de position de Donald Trump constitue une seconde attaque à l’économie asiatique, après le retrait américain du traité transpacifique (TTP). Dans son premier décret présidentiel, Trump a annulé le membership des États-Unis au traité TTP que son prédécesseur Barack Obama avait signé avec Shinzo Abe et les dirigeants de 10 autres États riverains du Pacifique. Cette décision a provoqué la réaction négative des dirigeants des pays qui ont annoncé vouloir l’appliquer sans les États-Unis.

Donald a signé le retrait du TPP dans le bureau ovale à la Maison-Blanche, le 23 janvier 2017. ©SIPA

Et maintenant, c’est le commerce avec l’industrie automobile japonaise que Donald Trump, ex-homme d’affaires, trouve injuste. Pour sa part, le Japon tente de montrer au président américain que ses entreprises automobiles sont bel et bien prêtes à créer des emplois aux États-Unis.

À ce sujet, l’agence Reuters précise que le commerce automobile sera au centre des entretiens du Premier ministre japonais au cours de sa prochaine visite aux États-Unis. Shinzo Abe dont le pays est considéré comme étant l’allié stratégique des États-Unis en Asie est attendu le 10 février à Washington. Il s’agira de sa première visite d’état dans les États-Unis de Donald Trump. Reuters se réfère à des sources ayant requis l’anonymat, pour ajouter qu’avant de rencontrer Donald Trump, le Premier ministre japonais s’entretiendrait avec Akio Toyoda, patron de Toyota.

Toyota a auparavant annoncé avoir créé des emplois pour presque 40 000 ouvriers américains directement et pour plus de 200 000 autres, indirectement. Or, les Américains disent que le Japon a été à l’origine du déficit commercial de leur pays dans les années 1980 et 1990, chiffre qui a pourtant diminué à 10 % aujourd’hui.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV