Les Forces navales de la Grande-Bretagne et du Koweït ont effectué un exercice militaire conjoint dans le bassin du golfe Persique.
Les fusiliers marins britanniques avaient rejoint leurs collègues koweïtiens pour effectuer un exercice militaire terrestre et naval sur Failaka, l'une des îles du Koweït dans le golfe Persique.
Selon le site internet de la Force navale britannique, il s'agissait en fait d'un exercice d'entraînement. Une série d'exercices de reconnaissance et de combat ont été effectués ainsi qu'un combat nocturne véritable contre une zone urbaine.
L'île Failaka, presque désert, se trouve à 20 km des côtes du Koweït.
Le website Morning Star avait écrit la semaine dernière que le Royaume-Uni et le Koweït avaient mené cet exercice naval, baptisé "le poignard de la mer", avec pour objectif de menacer et d'intimider l'Iran, qui se trouve dans le nord du golfe Persique.
L'agence de presse gouvernementale des Émirats arabes unis a annoncé que les forces navales émirato-britanniques avaient lancé un exercice militaire conjoint sur fond de tension entre les pays arabes du golfe Persique et l'Iran.
La Grande-Bretagne renforce et étend sa présence militaire dans ce bassin; elle a déjà construit une base maritime à Bahreïn, lui coûtant 30 millions de livres.
Pour sa part, les Émirats arabes unis se sont équipés des armes britanniques. 4 000 militaires émiratis sont actuellement engagés dans la guerre d'agression contre le Yémen, menée dans le cadre de la coalition sous commandement saoudien.
Les Britanniques ont multiplié, ces derniers temps, leurs agissements dans la région. Lors d'un récent voyage à Bahreïn, la Première ministre britannique, Theresa May a présenté l'Iran comme une menace. Elle s'était rendue à Bahreïn pour participer à la réunion du Conseil de coopération du golfe Persique.
Pour rappel, les Anglo-Saxons ne ménagent aucun effort ni moyen pour miner les relations entre l'Iran et les pays de la région, surtout ses voisins.
Quant à Téhéran, les autorités iraniennes n'ont eu cesse de souligner que la sécurité de la région doit être assurée par les pays de la région eux-mêmes et dans le cadre d'une coopération collective, loin de toute ingérence des puissances trans-régionales qui n'ont d'autre souci que d'assurer leurs propres intérêts.