Malgré les multiples appels des autorités russes, les Nations Unies n’ont envoyé aucun expert à Alep, c’est ce qu’a dit le ministère russe de la Défense qui affirme que les experts russes disposent de preuves fiables sur l’utilisation par les terroristes des armements chimiques lors des attaques à Alep.
Igor Konachenkov, porte-parole du ministère russe de la Défense a annoncé dans un communiqué que les officiers russes du Centre d'étude sur l'évaluation de la protection dans le domaine nucléaire avaient trouvé des preuves dans le quartier 1070 d’Alep.
« Neuf prélèvements (fragments de mines, échantillons du sol des cratères d'obus) ont confirmé que les terroristes avaient rempli leurs munitions de chlore et de phosphore blanc. Nos experts ont aussi prélevé des tissus infectés sur quatre Syriens blessés dans une de ces attaques chimiques pour un test poussé qui a mené aux mêmes conclusions », a dit Igor Konachenkov cité par RT français.
Il a précisé que l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques chargée de superviser l’emploi de telles armes n’avait pas encore envoyé d’expert sur place, et ce en dépit de nombreuses demandes de Moscou.
Ce n’est pas pour la première fois que le ministère russe de la Défense annonce des attaques chimiques dans le quartier 1070 d’Alep, en Syrie.
Le 11 novembre dernier, Moscou avait également publié des rapports sur les attaques chimiques des terroristes à Alep.
