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Yémen: entrée en vigueur d'une trêve fragile de 72h

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Cette image correspond à la tuerie de Sanaa du 8 octobre 2016. Riyad sous pression accepte la trêve. AFP #Yémen

Un cessez-le-feu de 72 heures, proposé par l'ONU et accepté par les protagonistes, est entré en vigueur comme prévu mercredi vers minuit au Yémen.

Cette trêve acceptée après de très violentes critiques dont l'Arabie saoudite a fait objet ces dernières semaines pour avoir tué les civils yéménites n'empêcherait pas Riyad de maintenir son blocus terrestre, maritime et aérien au Yémen. 

Le porte-parole de la coalition pro-Riyad dit même continuer à contrôler les convois à destination du Yémen. 

A la demande des pays occidentaux, cette trêve a été remise à l’ordre de jour quelques jours après la triple frappe contre une cérémonie à Sanaa qui a provoqué plus de 700 morts et blessés.

Depuis le déclenchement du conflit en mars 2015, l'Arabie saoudite n'a cessé de multiplier des frappes contre les civils et les infrastructures du pays sans avoir eu un quelconque gain militaire significatif. 

Très récemment les forces yéménites ont pris pour cible de leurs missiles un navire de guerre émirati, au large de Taëz, prenant de court Riyad et ses alliés. Dans la foulée les Etats-Unis ont envoyé leurs navires de guerre en Mer Rouge avant de prétendre d'être pris pour cible des "missiles d'Ansarallah". 

Il y a une semaine, trois sites radars d'Ansarallah ont été visés par des missiles de croisière américains. Les experts n'écartent plus désormais une intervention directe de Washington dans la guerre au Yémen. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV