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Un plan pour le retrait sécurisé des terroristes de Mossoul

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des terroristes de Daech dans la province de Ninive en Irak. ©Waqea News

Une source diplomatique fait part de l’entente entre Riyad et Washington afin que les terroristes de Daech puissent sortir en toute sécurité de la ville de Mossoul.

Cité par Russia Today, une source diplomatique à Moscou a affirmé que les États-Unis et l’Arabie saoudite étaient tombés d’accord sur un retrait sécurisé des éléments de Daech de Mossoul, chef-lieu de la province irakienne de Ninive, avant le lancement de l’opération de libération de cette ville.

Les services de renseignement américains et saoudiens ont décidé de proposer des voies de sortie sécurisées aux daechistes basés à Mossoul, afin qu’ils puissent s'en échapper dans le calme avec leurs familles. Il est également établi que lors de l’opération contre Mossoul, les chasseurs de la coalition frapperont des bâtiments inoccupés, dont Daech connaît déjà la localisation.

Le plan prévoit le transfert de 9.000 daechistes depuis Mossoul vers l’est de la Syrie, où ils devraient participer à de vastes opérations pour reprendre le contrôle de Deir ez-Zor et de Palmyre. Riyad joue la carte de la médiation pour réaliser ce plan.

Les forces de sécurité irakiennes escortent les familles qui regagnent leurs domiciles dans la ville de Falloujah, le 17 septembre 2016, après que les forces irakiennes ont repris la ville. ©AFP

Cette source diplomatique ajoute aussi qu’une opération similaire a été réalisée au cours de la libération, en juin, de Falloujah. Le transfert des terroristes en Syrie, continue-t-elle, vise à assurer des intérêts politiques, mais aussi à minimiser, auprès des opinions publiques, l’importance des acquis de l’aviation russe dans la lutte antiterroriste en Syrie, et ce, en affaiblissant le poids du président syrien Bachar al-Assad.

Pour rappel, le secrétaire américain à la Défense, Ashton Carter, avait fait part auparavant d’un plan prévoyant d'envoyer 600 militaires en Irak pour contribuer à la libération de Mossoul. Le Premier ministre irakien, Haïder al-Abadi, avait quant à lui affirmé il y a une dizaine de jours que l’opération de libération de Mossoul était imminente.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV