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Sommet international sur la sécurité au Nigeria

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le président français François Hollande est reçu par le ministre nigérian des Affaires étrangères Geoffrey Onyeama à Abuja, au Nigeria, le 13 mai 2016. ©REUTERS

Le Nigeria accueille samedi un sommet international sur la sécurité, en présence du président français François Hollande, pour tenter de mettre fin aux exactions de Boko Haram, dont les liens tissés avec le groupe terroriste Daech alarment les Nations unies.

Dans une déclaration unanime adoptée vendredi, les 15 pays membres du Conseil de sécurité de l'ONU se sont en effet "alarmés" des "liens entre Boko Haram et Daech", et ont souligné que les "activités de Boko Haram continuent de compromettre la paix et la stabilité en Afrique de l'Ouest et en Afrique centrale".

Ce sommet, qui se tient samedi à Abuja, est le signe d'une coopération militaire régionale et d'un soutien international croissants pour tenter de mettre fin aux exactions de Boko Haram. Parmi les invités de marque attendus au sommet figure le président François Hollande, seul président non africain présent, qui doit rencontrer son homologue nigérian Muhammadu Buhari dans la matinée.

Le secrétaire d'État américain adjoint, Antony Blinken et le chef de la diplomatie britannique Philip Hammond, sont également attendus, ainsi que les chefs d'États des pays frontaliers du Nigeria (Bénin, Cameroun, Tchad et Niger), aux côtés d'une délégation de l'Union européenne et des communautés économiques d'Afrique de l'Ouest et Centrale (Cédéao et CEEAC).

Il y a un an, Boko Haram a prêté allégeance au groupe Daech. Des combattants nigérians ont même été vus jusqu'en Libye, mais aussi dans la région de Sahel, contrôlée par des groupes proches d'Al-Qaïda.

« Nous sommes extrêmement attentifs à tous ces liens... (...) car nous voulons en venir à bout », a ainsi déclaré M. Blinken vendredi à Abuja. Dans sa déclaration, le Conseil de sécurité de l'ONU souligne que certaines des exactions de Boko Haram "pourraient constituer des crimes contre l'humanité et des crimes de guerre".

Le Conseil se dit en outre "gravement préoccupé par l'ampleur alarmante de la crise humanitaire (...) dans la région du bassin du lac Tchad".

Source : AFP

  

  

 

 

 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV