TV
Infos   /   A La Une   /   Iran   /   Moyen-Orient   /   L’INFO EN CONTINU

« Profonde aberration morale » : l’Iran dénonce les sanctions américaines contre les juges de la CPI

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaïl Baghaï. ©mfa.ir

Le ministère iranien des Affaires étrangères a dénoncé les sanctions imposées par les États-Unis à des juges de la Cour pénale internationale, affirmant que Washington protège ceux qui ont commis des crimes graves.

Dans un message publié sur X, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaïl Baghaï, a déclaré que cette mesure révélait une profonde défaillance morale de la politique américaine.

« Alors que des criminels de guerre génocidaires restent en liberté et continuent de commettre d’horribles atrocités et des crimes contre l’humanité, le département d’État américain intensifie la pression et impose des sanctions à ceux qui cherchent à traduire ces criminels recherchés en justice », a écrit M. Baghaï.

« Ceci représente l’impunité dans sa forme la plus flagrante et la plus brutale – une profonde aberration morale. »

Cette déclaration du porte-parole iranien intervient après l’annonce, jeudi, par le secrétaire d’État américain Marco Rubio, de sanctions contre deux juges de la Cour pénale internationale (CPI) : Gocha Lordkipanidze, de Géorgie, et Erdenebalsuren Damdin, de Mongolie.

La Cour pénale internationale (CPI), qui compte 125 États membres, subit une pression croissante de la part de Washington.

En février, la Maison Blanche a imposé des restrictions à la Cour, invoquant la nécessité de répondre à ce qu’elle a qualifié d’« actions illégitimes » visant les États-Unis et Israël.

Ces sanctions, mises en œuvre par décret du président américain Donald Trump, restreignent l’accès aux services essentiels et interdisent l’entrée sur le territoire américain.

Elles ont été déclenchées après l’émission, par la CPI, de mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ancien ministre des Affaires militaires, Yoav Gallant, pour « crimes contre l’humanité et crimes de guerre » commis durant la guerre génocidaire contre Gaza.

Depuis octobre 2023, l’armée israélienne a tué plus de 70 660 Palestiniens, majoritairement des femmes et des enfants, et en a blessé 171 000 autres durant le conflit qui se poursuit à Gaza.

Des experts de l’ONU ont qualifié la guerre contre Gaza – soutenue militairement et politiquement par les États-Unis – de génocide.

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV