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Frappe de drone israélienne mortelle à Yohmor el-Chakif dans le sud du Liban

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Un véhicule qui a pris feu après une frappe de drone, à Yohmor el-Chakif, dans le caza de Nabatiyé. © lorientlejour

Dans la dernière violation d’un fragile accord de cessez-le-feu avec le Liban, un drone israélien a mené une attaque dans la province de Nabatieh, dans le sud, faisant deux morts et deux blessés, selon le ministère de la Santé libanais.

L’agence de presse officielle libanaise a rapporté qu’un missile guidé a été tiré par un drone israélien sur une mobylette à bord de laquelle se trouvaient deux personnes sur la route de Hay al-Baydar dans la ville de Yohmor al-Chakif dans l’après-midi du lundi 17 mars, touchant le véhicule de plein fouet.

Le rapport ajoute qu’une camionnette qui passait dans la zone a été touchée par des éclats de missile avant de prendre feu.

Un incendie s’est également déclaré dans un supermarché après avoir été endommagé par la frappe aérienne.

L’armée israélienne a déclaré plus tard dans un communiqué avoir attaqué deux membres du mouvement de résistance Hezbollah, qui « servaient d’agents d’observation et dirigeaient les opérations » dans la région de Yohmor al-Chakif.

Cela s’est produit quelques heures après qu’une frappe aérienne israélienne a ciblé la périphérie de la ville d’Ainata, dans le sud du pays, tuant deux personnes, tandis qu’un hélicoptère Apache israélien a bombardé trois maisons préfabriquées dans la ville frontalière de Kafarkala, dans le sud du pays.

Le ministre israélien des Affaires militaires, Israël Katz, a déclaré que l’armée avait ciblé Ainata après qu’une « balle perdue provenant des funérailles d’un membre du Hezbollah » ait touché le pare-brise d’un véhicule au moshav Avivim, dans la partie la plus septentrionale de la région de Haute Galilée.

Peu après, l’armée israélienne a déclaré avoir attaqué un quartier général de la force Radwan et des bâtiments du Hezbollah dans le sud du Liban, tandis qu’un hélicoptère attaquait pour la deuxième fois la périphérie de Yaroun.

Israël a dû accepter un cessez-le-feu avec le Hezbollah après avoir subi d’importantes pertes pendant près de 14 mois de conflit, ne parvenant pas à atteindre ses objectifs lors de l’offensive contre le Liban. Le cessez-le-feu est entré en vigueur le 27 novembre.

Depuis l’entrée en vigueur de l’accord, les forces d’occupation mènent des attaques quasi quotidiennes contre le Liban, violant le cessez-le-feu, qui comprend des frappes aériennes dans tout le pays.

Le 27 janvier, le Liban a annoncé sa décision de prolonger le cessez-le-feu avec Israël jusqu’au 18 février.

Bien que la date limite du 18 février soit passée, Israël persiste dans son occupation de cinq zones stratégiques dans le sud du Liban, à savoir Labbouneh, le mont Blat, la colline d’Owayda, Aaziyyeh et la colline d’Hammamis, situées près de la frontière.

Le Liban a dénoncé la présence continue de militaires israéliens, qui constitue une violation de l’accord de cessez-le-feu et du calendrier de retrait prévu. De hauts responsables à Beyrouth ont déclaré leur intention de « prendre toutes les mesures » nécessaires pour expulser les forces d’occupation.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV