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Washington autorise les transactions avec l'autorité de transition en Syrie mais maintient les sanctions en place

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Une vue de Damas lors du premier lever de soleil de l'année le jour du Nouvel An dans la capitale syrienne le 1er janvier 2025. ©Reuters

Les États-Unis ont décidé d’accorder une exemption de sanctions pour les échanges avec l’autorité de transition en Syrie, Hayat Tahrir al-Cham (HTC), pour une durée de six mois.

Cette mesure s’inscrit dans le cadre d’initiatives visant à prétendument faciliter l’acheminement de l’aide humanitaire suite à la chute du gouvernement de Bachar al-Assad.

L’exemption autorise également certaines transactions énergétiques et les transferts de fonds personnels vers la Syrie jusqu’au 7 juillet 2025. Cette mesure n’a levé aucune sanction contre la Syrie.

Le Bureau du contrôle des actifs étrangers du Département du Trésor a déclaré que cette mesure visait à « garantir que les sanctions n’entravent pas les services essentiels et la continuité des fonctions de gouvernance à travers la Syrie, y compris l’électricité, l’énergie, l’eau et l’assainissement ».

En 2011, au cours de l’intensification d'une campagne internationale dirigée contre la Syrie, les États-Unis, le Royaume-Uni, l’Union européenne ainsi que d’autres gouvernements occidentaux ont mis en place des sanctions sévères contre la Syrie.

Un responsable américain, s’exprimant sous couvert d’anonymat, a affirmé que cette décision témoignait d’une bonne volonté envers le peuple syrien plutôt qu’envers l’autorité de transition en Syrie.

Le secrétaire adjoint du Trésor américain, Wally Adeyemo, a affirmé dans un communiqué que Washington « continuera à soutenir l’aide humanitaire et l’autorité de transition en Syrie ».

Maher Khalil al-Hasan, ministre du Commerce de HTC, a déclaré lundi que la Syrie était incapable de conclure des accords pour importer du carburant, du blé ou d’autres produits essentiels en raison de strictes sanctions américaines.

Selon ses déclarations, la Syrie pourrait faire face à une « catastrophe imminente » si les sanctions en vigueur ne sont pas suspendues ou annulées dans un avenir proche.

La chute d’Assad est survenue moins de deux semaines après que les groupes armés dirigés par HTC ont lancé une double attaque-surprise contre Alep et à Idlib avant de prendre le contrôle d’un certain nombre de villes, dont Damas le 8 décembre.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV