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L’Iran et la Russie signeront un accord de coopération global à la mi-janvier (Esmaïl Baghaï)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaïl Baghaï. ©Jamaran/Archives

Les présidents iranien et russe signeront un accord global de coopération à long terme à Moscou à la mi-janvier, a fait savoir le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaïl Baghaï, lors de sa conférence de presse hebdomadaire, qui s’est tenue ce lundi 6 janvier à Téhéran.

« Une partie importante de l’accord a trait aux questions de commerce, d’économie, d’énergie et d’environnement, ainsi qu’aux questions de défense et de sécurité. », a-t-il affirmé, déclarant que Téhéran et Moscou avaient approuvé le document au début de l’été et qu’ils attendaient le moment opportun pour que les présidents des deux pays le signent.

Faisant référence aux négociations bilatérales qui ont eu lieu à plusieurs reprises dans le passé au sujet de l’accord, Esmaïl Baghaï a mis l’accent sur la nécessité de mettre à jour le document précédent afin de renforcer davantage les relations entre Téhéran et Moscou.

Au cours des dernières années, l’Iran et la Russie, deux alliés proches et stratégiques, ont approfondi leurs relations dans divers domaines, malgré de lourdes sanctions occidentales.

En 2001, Téhéran et Moscou ont signé un accord de coopération à long terme, officiellement connu sous le nom de Traité sur la fondation des relations mutuelles et les principes de coopération. Initialement prévu pour une durée de 10 ans, l’accord de coopération a été prolongé jusqu’en 2026.

Aujourd’hui, les deux parties mettent la dernière main au pacte de partenariat global, qui pourrait déterminer leurs relations bilatérales dans tous les domaines pour les 20 prochaines années.

L’évolution de la situation en Syrie est à l’ordre du jour de la visite du Premier ministre irakien à Téhéran

Le porte-parole de la diplomatie iranienne a déclaré que le Premier ministre irakien Mohammed Chia al-Soudani devait se rendre à Téhéran à l’invitation du président iranien Massoud Pezeshkian, dans le cadre des interactions diplomatiques entre les deux pays.

Le Premier ministre irakien et le président iranien s’entretiendront des moyens de promouvoir les relations bilatérales dans divers domaines et de la mise en œuvre des accords précédemment signés par les deux pays, a-t-il fait savoir.

« Les évolutions régionales, en particulier ce qui se passe en Syrie, feront certainement partie des sujets à l’ordre du jour de ce déplacement étant donné leur importance et leur sensibilité », a expliqué M. Baghaï.

Tous les pays de la région doivent respecter la décision du peuple syrien

Ailleurs dans ses remarques, Esmaïl Baghaï a fait état de la position claire de l’Iran sur les dernières évolutions en Syrie après la chute du gouvernement de Bachar al-Assad.

Téhéran a toujours mis l’accent sur le fait qu’il respectait les décisions du peuple syrien, a indiqué le porte-parole de la diplomatie iranienne, ajoutant que tous les pays de la région devaient eux aussi se conformer aux choix des Syriens.

Tout en soulignant l’importance du maintien de l’intégrité territoriale de la Syrie pour l’Iran et tous les pays de la région, Esmaïl Baghaï a déclaré : « Nous avons exprimé des préoccupations communes ».

« La Syrie doit être en mesure de prendre elle-même les décisions relatives à son sort et à son avenir, sans ingérence destructrice de parties régionales ou internationales. Elle ne doit en aucun cas devenir le terrain de prédilection du terrorisme et de l’extrémisme violent », a souligné M. Baghaï.

Comme l’a souligné Abbas Araghchi, le ministre iranien des Affaires étrangères, la stabilité, la paix et la prévention du chaos en Syrie profiteront à l’Iran et à l’ensemble de la région.

L’Iran n’a jamais quitté la table des négociations et croit toujours au dialogue

En réponse à une question sur d’éventuelles négociations entre l’Iran et les États-Unis, M. Baghaï a souligné que Téhéran n’avait jamais quitté la table des négociations et qu’il croit toujours au dialogue.

Affirmant que l’Iran est prêt à des négociations dignes et respectueuses pour lever les sanctions et apaiser les inquiétudes d’autres parties concernant son programme nucléaire, Esmaïl Baghaï a souligné : « C’est la position fixe de l’Iran ».

Le porte-parole de la diplomatie iranienne a toutefois fait remarquer que davantage de décisions devraient être prises à cet égard sur la base de l’approche et des performances d’autres parties.

Le monde s’oppose à la violation par Israël de ses engagements envers l’UNRWA

M. Baghaï a déclaré que la communauté internationale avait exprimé son opposition face à l’interdiction par le régime israélien des opérations de l’UNRWA, l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens, et avait appelé la Cour internationale de justice (CIJ) à mener une enquête sur cette question.

Dans la foulée, il a affirmé que la CIJ doit se prononcer sur la violation par Israël de ses engagements envers les organisations internationales.

En novembre 2024, le ministère israélien des Affaires étrangères a déclaré que le régime avait informé l’ONU de l’annulation de son accord avec l’agence onusienne « sur instruction du ministre des Affaires étrangères, Israel Katz ».

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV