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Une frappe de drone turque fait une douzaine de victimes civiles dans le nord de la Syrie

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un drone Bayraktar Akinci, de fabrication turque, est photographié après son décollage. ©APF/Photo à titre d'illustration

La mort d’au moins une douzaine de personnes est à déplorer après qu’un drone appartenant à la Turquie a frappé un village à population kurde dans la province de Raqqah, dans le nord de la Syrie.

Dans un communiqué publié lundi, les Forces démocratiques syriennes (FDS), dirigées par les Kurdes, ont indiqué que la frappe avait été menée sur le village d’al-Mistriha où 12 civils, dont six enfants, ont péri. Alors que l’Observatoire syrien des droits de l’homme a chiffré le nombre de victimes à onze, notant qu’il s’agissait de membres d’une même famille.

Parallèlement, des éléments de l’Armée nationale syrienne (ANS), soutenus par la Turquie, ont lancé de leur côté une offensive contre les FDS, soutenues elles, par les États-Unis contre la ville de Manbij, dans le nord de la Syrie.

Lundi toujours, des responsables turcs des services de sécurité, s’exprimant sous le couvert de l’anonymat, ont fait savoir que « le contrôle de Manbij a été assuré », sans fournir d’autres détails.

Les éléments armés de l’ANS ont été, rappelons-le, déployés dans le nord-est de la Syrie en octobre 2019 après que les forces militaires turques ont lancé une invasion transfrontalière dans le cadre d’une tentative déclarée de repousser les membres des Unités de protection du peuple kurde (YPG).

À noter qu’Ankara considère les YPG comme une organisation terroriste liée au Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), qui réclame une région kurde autonome en Turquie depuis 1984.

Dimanche, les groupes armés de Hayat Tahrir al-Sham (HTC) ont pris le contrôle total de la capitale syrienne, Damas, après la chute du gouvernement Assad. Une chute survenue à peine deux semaines après la double attaque-surprise des groupes armés dirigés par le HTC sur Alep et la banlieue d’Idlib en Syrie, avant de prendre le contrôle de plusieurs villes, y compris Damas.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV