Lors de la 10e session extraordinaire d'urgence de l'Assemblée générale mercredi sur les actes israéliens illégales dans les territoires occupés, le président de l'Assemblée générale des Nations unies Philemon Yang a appelé à la fin de la guerre génocidaire d'Israël dans la bande de Gaza, exprimant sa consternation face à l'échec du Conseil de sécurité à approuver une résolution de cessez-le-feu à cet égard.
« L'horreur à Gaza doit cesser », a-t-il réitéré, soulignant que les revendications de la communauté internationale sont claires concernant la poursuite de l'agression d'Israël contre Gaza.
Yang a également évoqué le projet de résolution présenté par le Conseil de sécurité de l'ONU le mois dernier, qui a reçu 14 voix pour, avant d'être bloqué par les États-Unis.
« Une fois de plus, le Conseil de sécurité est paralysé, incapable de s’acquitter de sa responsabilité première de maintenir la paix et la sécurité internationales », a-t-il déploré.
Ainsi, a-t-il ajouté, l’Assemblée générale devrait prendre l’initiative de résoudre le conflit israélo-palestinien qui ne peut être réglé par « une guerre et une occupation sans fin ».
La résolution, présentée au Conseil de sécurité le 20 novembre, exige un « cessez-le-feu immédiat, inconditionnel et permanent » à Gaza, ainsi que « la libération immédiate et inconditionnelle » de tous les captifs détenus dans le territoire palestinien assiégé.
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Cependant, le document n'a pas été adopté parce que les États-Unis y ont opposé leur veto - la quatrième fois qu'ils ont utilisé leur droit de veto pendant la guerre contre Gaza pour protéger leur allié israélien.
L'ambassadeur de Palestine auprès de l'ONU, Riyad Mansour, qui avait assisté à la réunion, a appelé à une action mondiale immédiate pour mettre fin au génocide en cours contre les Palestiniens de Gaza.
« Alors que je me tiens ici pour m'adresser à cette auguste assemblée, un nettoyage ethnique est mené en plein jour à Beit Lahia et dans tout le nord de Gaza », a-t-il dénoncé.
Le représentant palestinien a également souligné que le plan évident du régime de Tel-Aviv était de détruire et de déplacer la population pour annexer le territoire palestinien.
« Chaque heure, chaque jour, davantage d’enfants, de femmes et d’hommes palestiniens sont victimes de cette attaque israélienne abjecte. Des vies perdues, des familles dévastées et un peuple entier brutalisé, terrorisé et traumatisé, sans fin en vue », a-t-il souligné. En outre, Mansour a appelé à la fin de « l’occupation illégale » de la Palestine par Israël, exigeant la réalisation de la solution dite à deux États sur les lignes d’avant 1967.
L'Assemblée générale des Nations unies approuve trois résolutions en faveur d'un cadre à deux États
Mardi, l’Assemblée générale a souligné que la solution dite à deux États reste la « seule voie vers une paix durable » en Asie de l’Ouest, en adoptant trois résolutions pour faire avancer cet objectif.
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Cet organe onusien a approuvé une résolution intitulée « Règlement pacifique de la question de Palestine », avec 157 voix pour, 8 contre et 7 abstentions.
Le document appelle Israël à se retirer de la Cisjordanie, de Gaza et de l’est de Qods, et annonce une conférence en juin 2025 destinée à « tracer de toute urgence une voie irréversible vers » un État palestinien.
En outre, l’Assemblée générale a voté le financement de la Division des droits des Palestiniens de l’ONU, qui défend la souveraineté palestinienne, par 101 voix pour, 27 contre et 42 abstentions.
Elle a également adopté par 97 voix pour, 8 contre et 64 abstentions, une résolution distincte exigeant le retrait d'Israël du plateau du Golan, qui fait partie intégrante du territoire syrien.
