Le Mouvement de résistance palestinien Hamas a fermement condamné les attaques israéliennes contre deux immeubles résidentiels dans le nord de Gaza, qui ont causé la mort d'au moins 75 personnes.
Dans un communiqué publié le vendredi 29 novembre, le Hamas a précisé que des femmes et des enfants constituaient la majorité des victimes des bombardements à Beit Lahia.
Les équipes médicales n'ont pas pu accéder à la zone touchée car Israël continue de leur interdire l'accès au Nord dévasté, a regretté le Hamas.
Le régime israélien assiège le nord de Gaza depuis 50 jours, dans le cadre d'une campagne de bombardements vicieuse, visant les infrastructures civiles.
« Depuis 52 jours l'ennemi sioniste mène d'intenses attaques contre le nord de la bande de Gaza, sur fond de sa guerre de génocide et du siège complet de la zone où il a, criminellement, interdit tout acheminement de biens de première nécessité tels que la nourriture, l'eau ou les médicaments », a souligné le Hamas.
Le groupe de résistance palestinien a noté que les cibles privilégiées étaient les populations non armées et sans défense, ainsi que les installations civiles, en particulier les hôpitaux; des médecins, des ambulanciers et du personnel de la défense civile ont été tués, tandis que l'accès aux blessés pour les soigner est entravé. Cela représente un nettoyage ethnique sans précédent dans l'histoire moderne, avertit le Hamas.
« Nous appelons la communauté internationale, les Nations Unies et ses institutions à mettre fin au siège du nord de la bande de Gaza, à permettre l’entrée des équipes de secours, d’ambulance et d'aide humanitaire, et à cesser la campagne systématique d’extermination menée par l’armée d’occupation sioniste et les criminels de guerre parmi les dirigeants de l’occupation. Ces attaques contre des civils sans défense se traduisent par des massacres brutaux, un nettoyage ethnique et une opération criminelle systématique de famine, comme le prouvent les rapports des institutions internationales », a fait remarquer le Hamas.
Vendredi, de nouvelles frappes israéliennes ont tué trois personnes dans le nord de la bande de Gaza et rasé des bâtiments résidentiels à Rafah, dans le sud.
Le génocide perpétré par Israël depuis octobre 2023, a causé la mort de plus de 44 360 civils et blessé plus de 105 000 autres.