L’armée israélienne continue ses attaques aériennes contre le Liban en violation de l’accord de cessez-le-feu avec le mouvement de résistance Hezbollah, frappant des bâtiments résidentiels dans le Sud.
L’Agence nationale de presse libanaise (NNA) a rapporté ce lundi 2 décembre que les forces israéliennes ont utilisé des mitrailleuses pour tirer sur des maisons dans la ville de Naqoura, située à la frontière avec les territoires occupés.
Ce n’est pas la première fois que le régime de Tel-Aviv rompt la trêve entrée en vigueur la semaine dernière.
Israël a été contraint d’accepter le cessez-le-feu avec le Hezbollah après avoir essuyé de lourdes pertes suite à près de 14 mois de combats et n’ayant pas réussi à atteindre ses objectifs dans son agression contre le Liban.
L’accord de trêve est entré en vigueur avant l’aube du mercredi 27 novembre. Il durera 60 jours et devrait permettre de parvenir à une cessation définitive des hostilités.
En vertu de l’accord, un comité international de surveillance, chapeauté par les États-Unis, est censé superviser l’application de la trêve.
La France qui fait partie du groupe de surveillance, a déclaré dimanche qu’Israël avait violé le cessez-le-feu à 52 reprises, dont une attaque samedi qui a tué trois civils libanais.
Citant des responsables français, le site d’information israélien Ynet a rapporté que le régime sioniste avait mené ces attaques sans consulter le comité de suivi de la trêve et que les agissements du régime risquaient de compromettre la fragile cessation des hostilités.
Dans le même temps, les responsables israéliens ont affirmé que l’organisme de surveillance ne serait pas pleinement opérationnel avant lundi ou mardi.
Les raids israéliens ont tué près de 4 000 personnes au Liban, déplacé plus d’un million de personnes et causé plus de 8,5 milliards de dollars de dégâts au pays, selon la Banque mondiale.
Le Hezbollah a ouvert un front de soutien aux Palestiniens de Gaza seulement un jour après qu’Israël a déclenché sa guerre contre le territoire assiégé en octobre 2023, lançant de nombreuses attaques de représailles contre des cibles israéliennes dans les terres occupées.