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Israël viole la trêve au Liban et lance des attaques meurtrières sur Gaza

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Cette vue aérienne prise un jour après l'entrée en vigueur du cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah montre des personnes inspectant les dégâts dans la ville de Nabatieh, dans le sud du Liban, le 28 novembre 2024. ©AFP

L’armée israélienne a mené de nouvelles attaques contre le Liban, en violation de l’accord de cessez-le-feu avec le mouvement de résistance Hezbollah, et a intensifié ses frappes aériennes meurtrières sur la bande de Gaza.

Dans un communiqué publié, jeudi 28 novembre sur X, l’armée libanaise a confirmé que les forces d’occupation israéliennes avaient violé à plusieurs reprises l’accord de trêve le jour même de son entrée en vigueur, mercredi, et son lendemain.

« Ces violations comprenaient des raids aériens et des attaques sur le territoire libanais en utilisant une variété d'armes et de munitions », ajoute le communiqué.

Parallèlement, l’armée israélienne a confirmé une attaque aérienne jeudi contre le sud du Liban, ajoutant que ses forces avaient ouvert le feu sur les déplacés qui rentraient chez eux dans la région.

Plus tôt dans la journée de ce jeudi 28 novembre, les médias libanais avaient rapporté qu’au moins deux personnes avaient été blessées après que des tirs de chars israéliens avaient touché cinq villes et certains champs agricoles dans le sud du pays.

« L’ennemi israélien attaque ceux qui retournent dans les villages frontaliers », a déploré Hassan Fadlallah, député du Hezbollah. « Il y a aujourd’hui des violations de la part d’Israël, même sous cette forme ».

Israël a fini par accepter un cessez-le-feu avec le Hezbollah après avoir essuyé de lourdes pertes suite à plus de 14 mois de combats ; il n'a pas non plus réussi à atteindre ses objectifs dans le cadre de son agression contre le Liban.

L’accord de trêve, négocié par les États-Unis et la France, est entré en vigueur avant l’aube du mercredi 27 novembre. Il dure 60 jours et vise à parvenir à une cessation définitive des hostilités.

Au moins 3 961 personnes ont été tuées et 16 520 autres blessées dans les attaques israéliennes contre le Liban.

Le Hezbollah a annoncé un soutien ouvert aux Palestiniens de Gaza seulement un jour après que le régime usurpateur a déclenché sa guerre génocidaire contre le territoire assiégé en octobre 2023, en lançant de nombreuses attaques de représailles contre des cibles israéliennes dans les territoires occupés.

Dans un communiqué qui a suivi le cessez-le-feu, le Hezbollah a promis de continuer à résister à Israël et de surveiller le retrait de l’armée d’occupation du sud du Liban « avec le doigt sur la gâchette » pour défendre la souveraineté du Liban, soulignant que ses combattants « restent pleinement équipés pour faire face aux convoitises et aux assauts de l’ennemi israélien ».

Le groupe de résistance libanais a également réaffirmé son engagement envers la cause palestinienne et noté qu’il poursuivra la voie de la Résistance avec plus de détermination.

Les frappes israéliennes sur Gaza font 42 morts

Dans le cadre d’une nouvelle agression, le régime israélien a lancé, jeudi 28 novembre, des attaques à travers la bande de Gaza, tuant au moins 42 personnes.

Selon certaines sources d’information, les militaires israéliens ont intensifié leurs bombardements sur les zones centrales de Gaza tandis que leurs chars ont progressé plus profondément dans le nord et le sud du territoire palestinien.

Depuis octobre 2023, le régime de Tel-Aviv a tué au moins 44 330 Palestiniens et en a blessé 104 933 autres dans son assaut brutal sur Gaza.

Philippe Lazzarini, directeur général de l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), a déclaré qu’au moins 70 % des personnes tuées lors des attaques israéliennes contre la bande de Gaza étaient des femmes et des enfants.

Il a ajouté que l’offensive israélienne dans le nord de Gaza avait causé le déplacement forcé d'environ 130 000 personnes au cours des sept dernières semaines.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV