Les forces de l’armée syrienne continuent de repousser les attaques des groupes terroristes soutenus par l’étranger dans les régions du nord-ouest, en particulier dans la deuxième plus grande ville du pays, Alep.
Les médias locaux ont rapporté ce samedi 30 novembre que l’armée syrienne, soutenue par la puissance aérienne russe, a lancé des frappes de représailles contre des positions terroristes à la périphérie d’Alep et dans la campagne orientale d’Idlib.
Le correspondant d’Al-Mayadeen en Syrie a rapporté samedi qu’un calme prudent s’est installé sur les lignes de front d’Alep, en particulier après que les chasseurs syriens ont continué à cibler les terroristes qui s’étaient infiltrés dans les quartiers ouest de la ville.
« Les groupes terroristes armés ont envahi environ 60 % d’Alep », a déclaré la chaîne de télévision libanaise, précisant qu’ils avaient imposé un couvre-feu aux habitants de ces zones, et ce, jusqu’à nouvel ordre.
En outre, il a été confirmé que l’armée syrienne s’est redéployée vers l’aéroport d’Alep afin de protéger la ville contre de nouvelles destructions. Les avions de guerre syriens ont également pris activement pour cible les positions clés des terroristes à l’ouest de la ville.
Al-Mayadeen a déclaré que les habitants des villes de Nubbul et d’al-Zahraa avaient été évacués avant l’entrée des terroristes soutenus par l’étranger.
Selon des sources locales, Hayat Tahrir al-Sham (HTS) et ses factions terroristes alliées ont progressé vendredi dans plusieurs quartiers d’Alep, s’emparant de zones telles qu’al-Hamdaniyah, al-Furqan et al-Zahraa après deux jours de violents affrontements. Cependant, les forces de l’armée syrienne ont rapidement lancé des opérations de représailles pour les repousser.
Le soi-disant Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), organisme de surveillance basé au Royaume-Uni, a déclaré que les avions de guerre russes avaient lancé des raids sur des zones de la ville d’Alep pour la première fois depuis 2016 afin de stopper les avancées des terroristes.
Les médias d’État ont rapporté que quatre civils ont été tués lorsque les terroristes de Hayat Tahrir al-Sham ont bombardé une résidence d’étudiants à Alep.
Le mois dernier, des avions de combat russes et syriens ont mené des raids sur les positions groupe dans les campagnes d’Idlib et de Lattaquié en Syrie, ciblant les sites d’entraînement et les entrepôts des terroristes, en plus d’un tunnel souterrain à proximité de la ville de Benin à Jabal al-Zawiya.
Hayat Tahrir al-Sham, anciennement connu sous le nom de Front al-Nosra, est considéré comme une organisation terroriste par la Syrie, la Russie et plusieurs autres pays.
La Syrie est en proie à des mouvements terroristes soutenus par l’étranger depuis mars 2011, Damas affirmant que les États occidentaux et leurs alliés régionaux aident les groupes terroristes à semer le chaos dans ce pays arabe.
L’assaut sur Alep, qui marque la résurgence du terrorisme takfiriste, est intervenu juste après qu’Israël s’est soumis à un cessez-le-feu dans sa guerre contre le Liban, où le Hezbollah a opposé une résistance farouche aux troupes israéliennes qui tentaient d’occuper des poches du sud du pays.
Des avions israéliens ont bombardé des sites le long de la frontière entre la Syrie et le Liban, a annoncé samedi l’armée israélienne, mettant à rude épreuve un cessez-le-feu fragile vieux de plusieurs jours qui a mis fin à des mois de combats.