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Dégâts considérables causés par les tirs du Hezbollah dans le nord de la Palestine occupée

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un militaire israélien inspecte le site où une roquette tirée depuis le Liban a touché une arrière-cour à Kiryat Shmona, dans le nord de la Palestine occupée, le 26 novembre 2024. ©AP

Les médias israéliens ont rapporté que l’étendue des dégâts causés par les opérations du Hezbollah au cours des derniers mois devient de plus en plus claire à mesure que certains colons retournent dans le nord de la Palestine occupée, où la frustration règne parmi les responsables locaux et les résidents.

La chaîne 12 de la télévision du régime israélien a évoqué des données du ministère israélien de la Police, révélant 2 874 tirs directs du Hezbollah sur les colonies situées le long de la frontière entre le Liban et la Palestine occupée, s’étendant de Kiryat Shmona à Rosh Hanikra dans la Galilée occidentale.

Selon les données, l’Autorité fiscale foncière du régime d’occupation israélien a enregistré des dommages sur 9 000 bâtiments et plus de 7 000 véhicules, tous complètement détruits par les tirs du Hezbollah dans les colonies situées dans le nord des territoires occupés.

Ces chiffres ne tiennent toutefois pas compte de nombreux dégâts non signalés dans le Nord, dus au déplacement de colons ou au fait que certaines zones touchées restent interdites d’accès sur ordre des forces d’occupation israéliennes.

Par ailleurs, Channel 12 a fait part d’une « grande frustration parmi les Israéliens et les responsables locaux du Nord », notant l’absence d’un plan organisé pour le retour des colons.

Dans ce droit fil, Hedar Getsis, correspondant de Channel 12 dans le Nord, a mis l’accent sur l’existence de « lacunes importantes dans les fortifications ». Getsis a ajouté que le régime israélien n’avait apporté aucun soutien au Nord ni à son avenir, affirmant qu’aucune décision n’avait été prise sur ce qui se passerait après l’accord de cessez-le-feu entre le Liban et Israël. Il a expliqué qu’aucun budget n’avait été approuvé pour les colonies frontalières, où les infrastructures de base comme les écoles ne sont toujours pas prêtes.

À Nahariya et dans les colonies de l’ouest et de la Haute-Galilée, près de la frontière, qui n’ont pas été entièrement évacuées, règne une « routine intolérable, avec des propriétaires de commerces qui protestent chaque jour contre le fait qu’ils vont être obligés de fermer ».

Le correspondant militaire de Channel 12, Nir Dvori, a quant à lui rapporté que la situation dans le Nord, notamment de Haïfa vers la frontière, restait soumise aux restrictions précédentes. Il a ajouté que des « évolutions potentielles » étaient prévues, ce qui signifie « aucun retour à la normale ».

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SOURCE: FRENCH PRESS TV