Les militaires israéliens ont tué plus de 2 000 civils dans le nord de la bande de Gaza assiégée, après que le régime d’occupation israélien a lancé une campagne d’extermination et de nettoyage ethnique à grande échelle il y a 38 jours, a fait savoir, ce mercredi 13 novembre, le bureau des médias du gouvernement de Gaza.
Ismaïl al-Thawabta, chef du bureau des médias du gouvernement de Gaza, a indiqué que la majorité des personnes tuées dans l’agression israélienne en cours étaient des enfants, des femmes et des personnes âgées.
Il a qualifié les actions israéliennes d’« une campagne d’extermination massive contre les Palestiniens à Gaza, en particulier dans le Nord », appelant la communauté internationale à intervenir rapidement et à mettre fin à la guerre génocidaire d’Israël contre le territoire sous blocus.
En outre, Al-Thawabta a tenu les États-Unis, le Royaume-Uni et plusieurs pays européens pour responsables des violences en cours à Gaza, les accusant de complicité dans les politiques de « famine et de génocide ».
Il a accusé Israël de distribuer de « fausses cartes » montrant des « zones de sécurité » élargies pour les civils à Gaza, affirmant que ces zones sont fréquemment ciblées par des bombes et des missiles, entraînant des pertes civiles.
En octobre 2024, le régime israélien a lancé une campagne d’extermination et de nettoyage ethnique à grande échelle dans le nord de Gaza, forçant des milliers de personnes à évacuer, y compris des médecins.
Depuis lors, aucune nourriture n’est entrée dans le nord de Gaza, car l’entité occupante continue d’utiliser la famine comme une arme contre le peuple palestinien afin de le forcer à partir.
Selon les rapports des journalistes sur le terrain dans le nord de Gaza, notamment à Jabalia, des chars israéliens s’approchent de zones civiles, les bombardements d’artillerie s’intensifient et des quadricoptères contrôlent les mouvements des personnes qui courent pour trouver un abri.
Par ailleurs, des informations provenant du nord de Gaza ont prouvé que les militaires israéliens ont mis le feu aux écoles et attaqué des hôpitaux et du personnel médical. Les troupes israéliennes ont tué des dizaines de personnes et forcé des dizaines de milliers d’autres à fuir leurs foyers.
Le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme (HCDH) a déjà averti que les femmes et les enfants représentaient près de 70 % des personnes tuées dans la bande de Gaza lors de la guerre génocidaire menée par Israël dans l’enclave palestinienne assiégée.