La porte-parole du gouvernement iranien a affirmé que la République islamique d’Iran se réservait le droit de se défendre, précisant que Téhéran exercerait son droit à la légitime défense en lieu et en temps opportuns.
Lors d’une conférence de presse tenue mardi 29 octobre, Mme Fatemeh Mohajerani a mis en lumière les erreurs de calcul du régime sioniste, qui, « dans un effort désespéré pour masquer ses échecs à Gaza et au Liban, a orchestré une attaque aérienne contre le territoire iranien ».
Elle a vivement dénoncé l’agression israélienne qui non seulement a violé les normes internationales, mais a également causé aussi la mort en martyr de cinq personnes dont un civil.
« Le régime sioniste se trompe gravement en pensant qu’il peut perturber l’unité du peuple iranien par de telles actions. Il ne se rend pas compte que de telles actions ne font que renforcer notre solidarité nationale », a-t-elle souligné.
Le régime israélien a attaqué plusieurs installations militaires iraniennes tôt samedi, tuant quatre militaires et un civil. Deux jours plus tard, le ministre iranien de la Défense, le général de brigade Aziz Nasirzadeh, a déclaré que l’agression israélienne avait causé des dégâts « mineurs » qui ont été immédiatement réparés.
Mme Mohajerani a souligné que l’Iran s’engage dans une diplomatie dynamique qui a significativement atténué les ambitions malveillantes de ses ennemis. Elle a précisé que Téhéran bénéficiait du soutien de nombreux États qui ont fermement condamné cette agression flagrante.
De plus, elle a noté que de nombreux pays européens et plusieurs États de la région ont manifesté leur indignation face à l’attaque éhontée perpétrée par le régime sioniste.
La porte-parole du gouvernement iranien a mis en cause les « exigences excessives » du régime sioniste pour expliquer la situation actuelle, marquée par des tensions croissantes dans la région.
Mme Mohajerani a souligné que, face à son incapacité à obtenir des succès militaires contre les valeureux combattants de Gaza et du Liban, le régime sioniste a opté pour une escalade des tensions dans la région.
Elle a précisé que la politique adoptée par l’Iran avait pour objectif de favoriser la désescalade des tensions et de réduire les menaces dans la région. Selon ses dires, le peuple iranien n’a jamais eu d’aspirations belliqueuses, mais désire avant tout la paix et la stabilité.
Mohajerani a ajouté que l’Iran ne visait pas à créer des tensions, mais qu’il s’efforçait plutôt de les atténuer pour favoriser un climat de sérénité.
La porte-parole du gouvernement a souligné que, dans le cadre des priorités budgétaires établies pour l’année prochaine, des efforts considérables ont été déployés afin de répondre aux besoins du pays en matière de défense.
Cette démarche se traduit par une augmentation substantielle de plus de 200 % du budget alloué à la défense, témoignant ainsi de l’engagement ferme du gouvernement à renforcer la sécurité nationale.
L’Iran a souligné qu’il ne cherchait pas la guerre, tout en insistant sur le fait qu’il ne renoncerait pas à son droit de réagir de manière « adéquate et résolue » face à la récente agression perpétrée par Israël.
