L’ambassadeur et représentant permanent d’Iran auprès de l’ONU a fermement rejeté les allégations d’Israël selon lesquelles Téhéran aurait violé le droit international et la Charte des Nations unies. Il a souligné que l’Iran est prêt à défendre sa souveraineté contre toute agression du régime sioniste.
Dans une lettre adressée, jeudi 17 octobre, au secrétaire général de l’ONU et au président tournant du Conseil de sécurité, l’ambassadeur et représentant permanent d’Iran auprès de l’ONU, Amir Saïd Iravani, a réitéré que Téhéran ne chercherait pas la guerre, mais qu’il était pleinement prêt à défendre la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Iran contre toute agression.
Il a déclaré qu’un régime connu pour ses violations persistantes et flagrantes du droit international n’a pas l’autorité morale nécessaire pour accuser d’autres nations.
« Je vous écris en réponse aux accusations non fondées formulées par le représentant du régime israélien dans la lettre datée du 8 octobre 2024 (S/2024/721), qui prétend à tort que la République islamique d’Iran a violé le droit international et la Charte des Nations unies », a-t-il indiqué.
Il a ajouté : « Dans la lettre, le représentant du régime terroriste et occupant d’Israël, comme toujours, a eu recours à de faux récits, aux campagnes de désinformation et à des mensonges flagrants pour détourner l’attention du génocide et des crimes de guerre qu’il commet contre les peuples palestinien et libanais et pour inverser les rôles de coupable et de victime ».
« Pourtant, a-t-il souligné, la vérité contredit ouvertement ces fabrications, et les faits indéniables parlent d’eux-mêmes. »
Amir Saïd Iravani a défendu la position de l’Iran de soutenir les groupes de résistance comme étant tout à fait légitime au regard du droit international.
Il a déclaré que les groupes de résistance étaient engagés dans une lutte légale contre l’occupation brutale d’Israël et que l’Iran continuerait à les soutenir.
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Le diplomate iranien a affirmé que les actions d’Israël constituaient indéniablement des crimes de guerre.
Il a déclaré que le régime sioniste représentait une grave menace pour la paix et la sécurité internationales en poussant toute la région au bord de la guerre.
Iravani a souligné que le moment était venu pour la communauté internationale d’agir, et que le Conseil de sécurité, en particulier, devrait demander compte au régime israélien.
Le 1er octobre, l’Iran a lancé quelque 200 missiles balistiques sur les bases militaires et de renseignement du régime d’occupation israélien à travers les territoires occupés de la Palestine en riposte à l’assassinat par Israël du chef du bureau politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, du secrétaire général du Hezbollah, Sayyed Hassan Nasrallah, et d’un commandant supérieur du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI), Abbas Nilforoushan.
Baptisée Vraie Promesse II, cette opération de représailles a porté un coup encore plus dur au régime fallacieux d’Israël par rapport à la précédente attaque qui avait eu lieu en avril dernier.
Le régime de Tel-Aviv a jusqu’à présent refusé de révéler l’étendue des pertes subies, bien qu’il ait promis de riposter à plusieurs reprises.
Alors que le régime israélien a menacé de riposter, les responsables iraniens ont prévenu que Téhéran était tout à fait prêt à riposter à tout aventurisme du régime sioniste.
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Depuis octobre 2011, le régime sioniste a plongé Gaza dans une guerre génocidaire et a intensifié ses attaques meurtrières contre le Liban. La guerre et l’escalade ont jusqu’à présent coûté la vie à plus de 42 400 Palestiniens et plus de 2 300 Libanais.
