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Zoom Afrique du 13 octobre 2024

Zoom Afrique du 13 octobre 2024

Les titres de la rédaction :

  • Côte d’Ivoire : la mine Séguéla bien partie pour livrer 4 tonnes d’or en 2024
  • Equinor vise des accords commerciaux sur le projet gazier Tanzania LNG
  • Madagascar : baisse des recettes d’exportations de produits halieutiques au 1ᵉʳ semestre 2024
  • Le Nigeria adopte un code USSD pour améliorer le paiement des taxes

Les analyses de la rédaction :

1. Au Mali, l’Ukraine affiche son soutien aux groupes armés du CSP-PDA

Selon le journal le Monde, les autorités ukrainiennes collaborent avec les groupes rebelles du Cadre Stratégique Permanent pour la Défense du Peuple de l’Azawad (CSP-DPA), que le gouvernement malien de transition qualifie de « terroristes », qui opèrent dans le nord du pays. En plus de la fourniture des informations stratégiques, Kiev les forme au maniement des drones.  Le soutien « affiché et assumé » des autorités ukrainiennes aux groupes rebelles du Cadre Stratégique Permanent pour la Défense du Peuple de l’Azawad (CSP-DPA), qui écument dans le nord du Mali, est un secret de polichinelle. Et ce n’est plus le gouvernement malien de transition seulement qui en parle. Dans un article publié sur son site, le journal français le Monde rapporte les propos d’un commandant d’un membre du CSP-DPA, qui assure que les groupes rebelles ont bénéficié du soutien des autorités ukrainiennes lors de la bataille de Tinzaouatène en juillet.

À en croire celui-ci, des « échanges » ont effectivement eu lieu avec les services de renseignement ukrainiens pour voir comment coopérer, sans donner plus de détails. « Nous avons des liens avec les Ukrainiens, mais comme nous en avons avec tout le monde, Français, Américains et autres », reconnaît Mohamed Elmaouloud Ramadane, porte-parole du CSP-DPA dans les colonnes du journal français. Ce qui n’est point une surprise dans la mesure où des informations avaient fait état lors de la bataille de Tinzaouatène d’un soutien extérieur aux groupes rebelles contre les forces armées maliennes (FAMAs), engagées dans la conquête du territoire national. Les propos suffisamment clairs du porte-parole du CSP-DPA confirment la connivence entre les autorités ukrainiennes et les groupes rebelles du CSP-DPA. Déjà, au lendemain de la bataille de Tinzaouatène, Andriy Yusov, porte-parole du service de renseignement militaire ukrainien (GUR), avait fièrement laissé entendre lors d’une émission sur une télévision locale que ses services collaborent avec les rebelles qui opèrent dans le nord du Mali. 

Il a déclaré que les membres de la rébellion ont « reçu des informations nécessaires, et pas seulement celles qui leur ont permis de mener une opération militaire réussie contre les criminels de guerre russes ». « Nous ne parlerons certainement pas des détails pour l’instant », a-t-il ajouté.

On se souvient que les propos suffisamment graves du porte-parole du service de renseignement militaire ukrainien avaient été abondamment relayés sur les réseaux sociaux de l’ambassade ukrainienne à Dakar. Ce qui a fini par convaincre les plus sceptiques du soutien « affiché et assumé » de Kiev aux groupes du CSP-PDA, que les autorités maliennes qualifient de terroristes depuis la fin de l’Accord d’Alger en janvier dernier. La sortie médiatique de Andriy Yusov et son amplification par l’ambassadeur de son pays avaient été à l’origine de la rupture des relations diplomatiques entre le Mali et l’Ukraine. Selon Bamako, Kiev est devenu désormais le parrain du terrorisme international. Le soutien « affiché et assumé » de l’Ukraine aux groupes rebelles ne se limite pas à la fourniture de renseignement. Kiev les forme au maniement des drones. Des vecteurs que le CSP-PDA a acquis sans doute avec l’aide ukrainienne. À travers son soutien à la rébellion au Mali, Kiev internationalise le conflit russo-ukrainien. Selon le journal Le Monde, les autorités ukrainiennes, qui se disent en guerre contre la Russie sur tous les théâtres, ont fait du ciblage des paramilitaires russes un objectif stratégique.

2. Mali : l’armée neutralise un important groupe de terroristes au centre du pays

Les hommes armés préparaient une embuscade contre un commandant militaire qui effectuait une visite dans la ville de Ber. Leur objectif était de venger la défaite subie lors de l’attaque contre un camp des forces maliennes. « Les FAMa, grâce à leur vigilance, ont déjoué ce dispositif d’embuscade au prix de quelques blessés légers », détaille l’armée dans un communiqué.

Elle ajoute qu’une importante quantité de matériels de guerre a été saisie, ainsi que des engins explosifs improvisés.

Cette opération réussie est un rappel puissant de l’unité et de la résilience du peuple malien face à l’adversité. Dans ces moments critiques, l’unité de la nation est la plus grande des forces. Ensemble, unis dans la détermination à vaincre le terrorisme, les Maliens vont vers la victoire. 

Sous le commandement d’Assimi Goïta, l’armée malienne a atteint un niveau d’efficacité sans précédent. Chaque opération réussie des FAMa ramène la paix parmi les civils du pays et ouvre des perspectives de développement économique et de prospérité. Par ailleurs, il ne faut pas oublier qu’un climat de sécurité favorable dans la région est le résultat des efforts conjoints des pays de l’Alliance des États du Sahel. Ces pays sont unis par l’objectif commun d’éradiquer définitivement la présence des groupes armés sur leurs territoires. La diversification de leur coopération internationale contribue de manière significative à cet objectif.

3. Le Nigeria annonce la vente de pétrole en devises autres que le dollar américain

par Hal Turner 

Le Nigeria a annoncé qu’il commencerait à vendre du pétrole brut dans des devises locales autres que le dollar américain. Le Nigeria est l’un des 15 premiers pays producteurs de pétrole brut au monde. Il possède les huitièmes plus grandes réserves de pétrole au monde et est le sixième exportateur mondial de pétrole. La dédollarisation se poursuit sans relâche. Le monde a enfin compris que les États-Unis et leur monnaie fiduciaire étaient une véritable arnaque. Ils appellent cela le « système de Ponzi en dollars américains ».

Si vous gagniez 500 000 dollars par jour, chaque jour depuis la construction des grandes pyramides, il y a environ 4500 ans, vous auriez moins de la moitié de ce que le gouvernement américain a emprunté depuis juin de cette année seulement. Pensez-y. Plus de 4 millénaires d’accumulation de richesses ne seraient même pas comparables à la folie de ce que les États-Unis ont emprunté en quelques mois seulement. Ce n’est pas seulement intenable, c’est le plus grand système de Ponzi que le monde ait jamais connu. 

Avant le Nigeria, le gouvernement du Zimbabwe avait approuvé une feuille de route pour passer de l’usage du dollar américain à la monnaie adossée à l’or et appelée ZiG, qui a été introduite il y a plusieurs mois dans le but de stabiliser l’économie de ce pays d’Afrique australe.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV