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La porte-parole du HCDH critique les attaques incessantes d'Israël contre les civils à Gaza et au Liban

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des Palestiniens transportent leurs biens alors qu’ils fuient les zones situées au nord de la ville de Gaza, dans le nord de la bande de Gaza, le 12 octobre 2024. ©AFP

La situation des civils à Gaza et au Liban s’empire de jour en jour, a averti Ravina Shamdasani, porte-parole du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme.

Intervenant à une conférence de presse, Ravina Shamdasani a souligné que Beyrouth, la capitale densément peuplée du Liban est de plus en plus touchée par les frappes aériennes israéliennes, qui font des centaines de morts, et ce, alors que plus d’un million de personnes ont fui leur domicile dans tout le pays. Un grand nombre de ces personnes déplacées ont fui vers la Syrie. Du 23 septembre au 9 octobre, plus de 310 000 Syriens et près de 110 000 Libanais auraient franchi la frontière.

Depuis le 23 septembre, l’armée israélienne mène une agression d’envergure au Liban, en particulier contre les infrastructures civiles du sud et de l’est du pays, ainsi que dans la banlieue sud de Beyrouth, tuant jusqu’ici plus de 1 200 personnes et en blessant des dizaines de milliers d’autres.

La responsable onusienne a également fait allusion aux « terribles souffrances humaines qui se poursuivent à Gaza », soulignant que les forces d’occupation israéliennes ont intensifié leurs opérations dans le nord de Gaza, isolant encore davantage cette zone du reste de l’enclave palestinienne et mettant à nouveau en danger la vie des civils qui s’y trouvent.

Elle a évoqué les frappes intenses, les bombardements, les tirs de quadcoptères et les incursions terrestres qui ont eu lieu ces derniers jours, touchant des bâtiments résidentiels et des groupes de personnes, causant de nombreuses victimes et - une fois de plus - des déplacements massifs de Palestiniens dans la région.

La responsable onusienne a également évoqué la poursuite des attaques israéliennes contre les hôpitaux de la bande de Gaza.

Une frappe sur l’hôpital Al-Yaman Al-Saeed, qui sert d’abri aux personnes déplacées, dans le camp de Jabalya, a tué 17 Palestiniens, dont des enfants et des femmes. Le 9 octobre, l’armée israélienne a ordonné l’évacuation dans les 24 heures de l’hôpital Kamal Adwan à Beit Lahiya - le plus grand hôpital en activité dans le nord de la bande de Gaza - ce qui a eu un impact sur des centaines de blessés, d’autres patients et de travailleurs médicaux, ainsi que sur les résidents qui dépendent de l’hôpital.

La porte-parole a ajouté que l’armée israélienne continue d’ordonner aux Palestiniens du nord de Gaza d’évacuer, même si beaucoup restent pris au piège et incapables de partir en toute sécurité.

A lire: Environ 20 000 réfugiés palestiniens ont été déplacés de force sous les raids aériens israéliens au Liban

Cette situation survient alors que le nord de Gaza subit des bombardements et des attaques israéliennes continus, coïncidant avec un siège complet et des opérations de démolition visant à déplacer les habitants.

La région est le théâtre d’une violente attaque israélienne qui vise les infrastructures, les routes et ce qui reste des maisons.

En allusion à la situation dans le nord de Gaza, l’observateur permanent adjoint de la Palestine auprès de l’ONU, Majed Bamya a souligné que « ce qui se passe actuellement dans le nord de Gaza est un génocide dans le génocide ».

Au total, la guerre israélienne contre la bande de Gaza a fait 42 175 morts et 98 336 blessés depuis le 7 octobre 2023, selon les derniers chiffres du ministère palestinien de la Santé siégé à Gaza.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV