Les États membres des Nations unies ont exprimé leur soutien à Antonio Guterres en signant une lettre en réponse aux mesures prises par le régime sioniste, qui lui a interdit l’accès aux territoires occupés et l’a désigné comme un individu indésirable.
Selon un rapport publié ce samedi 12 octobre par Al-Jazeera, un total de 105 pays ont manifesté leur soutien indéfectible au secrétaire général des Nations unies en signant une lettre qui fait état de leur « vive inquiétude » concernant la décision prise par le ministre des Affaires étrangères du régime sioniste d’interdire l’accès de Guterres aux territoires occupés.
Les États signataires ont émis une condamnation ferme à l’encontre de cette mesure israélienne, la considérant comme une entrave significative aux efforts humanitaires déployés par les Nations unies.
De telles mesures mettent en péril la capacité des Nations unies à accomplir sa mission, qui englobe la résolution des conflits ainsi que l’aide humanitaire, comme le souligne la lettre.
En outre, les États signataires ont réaffirmé leur soutien indéfectible et leur confiance envers le Secrétaire général ainsi que ses efforts. En tant que membres de l’Organisation des Nations unies, ils ont insisté sur l’importance de respecter le secrétaire général de l’ONU et sa mission.
Précédemment, le ministre israélien des Affaires étrangères, Yisrael Kats, avait prohibé l’accès du secrétaire général des Nations unies aux territoires occupés, le désignant comme un individu indésirable. Cette mesure a engendré des réactions de plusieurs pays à travers le monde, qui l’ont jugée incompatible avec les initiatives visant à établir la paix dans la région.
Ce n’est pas la première fois où le régime sioniste attaque verbalement le secrétaire général des Nations unies. Par le passé, suite aux commentaires de Guterres concernant les origines de l’opération Tempête d’Al-Aqsa et les crimes perpétrés par les sionistes à l’encontre du peuple palestinien, le ministre israélien des Affaires étrangères avait appelé à sa démission de son poste.
Katz a récemment déclaré que toute personne qui ne condamne pas de manière claire et sans réserve l’opération de missiles iranienne dirigée contre Israël ne mérite pas d’être présente dans les territoires occupés.