Le mercredi 18 septembre, l’Assemblée générale des Nations unies a approuvé à une écrasante majorité, la résolution présentée par la Palestine qui appelait Israël à mettre fin à son occupation illégale dans un délai de 12 mois.
Cette résolution a été approuvée par 124 voix pour, 43 abstentions et 14 voix contre, parmi lesquelles figuraient Israël et les États-Unis. Lors de cette session, la République islamique d’Iran a réaffirmé son soutien indéfectible à la lutte de la nation palestinienne opprimée et a voté en faveur de la résolution proposée.
Cette mesure place Israël dans une position d’isolement à quelques jours de l’arrivée des chefs d’État et de gouvernement à New York pour assister à l’assemblée générale annuelle des Nations unies.
Le 26 septembre, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, est attendu pour prendre la parole devant les 193 membres de l’Assemblée générale, dont le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas.
La résolution exprime son approbation à l’égard de l’avis consultatif émis en juillet par la Cour internationale de justice de La Haye. Cet avis a affirmé que l’occupation des territoires palestiniens par Israël est considérée comme illégale, soulignant ainsi la nécessité d’un retrait du régime sioniste des territoires occupés.
La Cour internationale de Justice (CIJ) a émis un avis consultatif stipulant que le retrait d’Israël des territoires occupés devrait s’effectuer « dans les meilleurs délais ». Néanmoins, la résolution de l’Assemblée générale impose un cadre temporel de 12 mois pour la mise en œuvre de cet avis.
La résolution adoptée par l’Assemblée générale des Nations unies exhorte les pays à adopter des mesures visant à mettre fin à l’importation de biens issus des colonies israéliennes, ainsi qu’à l’approvisionnement ou au transfert d’armements, de munitions et de matériel connexe vers Israël.