TV

Le Hezbollah confirme la mort en martyr d'Ali Karaki et de Nabil Qaouk

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Ali Karaki, un commandant militaire du Hezbollah. ©Al-Alam

Le Mouvement de résistance libanais Hezbollah a confirmé, dimanche 29 septembre, le martyre de deux de ses commandants de haut rang, Ali Karaki et Cheikh Nabil Qaouk à la suite des frappes aériennes du régime sioniste contre le sud du Liban.

Le Hezbollah a confirmé la mort de l’un de ses commandants, Ali Karaki, alias Abou el-Fadl, lors d’une frappe aérienne israélienne vendredi 27 septembre sur la banlieue de Haret Hreik à Beyrouth.

Depuis le 8 octobre et au cours des affrontements frontaliers entre le Hezbollah et le régime sioniste, Karaki était chargé du front sud du Hezbollah.

Par ailleurs, à la suite des attaques israéliennes contre le sud du Liban, membre du Conseil exécutif du Hezbollah, le cheikh Nabil Qaouk a été tué dans la banlieue Chiyah à Dahieh.

Le cheikh Nabil Qaouk, membre du Conseil exécutif du Hezbollah, assistant aux funérailles de l’homme d’affaires Hassan Tajeddine au sud du Liban, le 26 janvier 2010. ©AP

Le samedi 28 septembre, l’armée israélienne a assassiné Qaouk, membre du conseil exécutif du Hezbollah. La nouvelle a été confirmée par le Hezbollah, dimanche matin 29 septembre.

Qaouk était un des plus hauts commandants du Hezbollah, et avait le grade de général. Il était également le haut responsable du front du sud du Liban.

Dans le communiqué, le Hezbollah a exprimé ses condoléances pour la mort en martyr de ses deux hauts commandants.

Au cœur des nouvelles tragiques concernant le martyre de hauts commandants du Hezbollah, le Mouvement a démenti, dans un communiqué, les allégations du régime sioniste sur l’assassinat présumé du le Hajj Abou Ali Reda, commandant de l’unité Badr du Hezbollah libanais, lors des attaques terroristes de dimanche dans la banlieue sud de Beyrouth et a confirmé qu’il était en bonne santé.

« Les allégations des sionistes concernant l’assassinat de notre frère Abou Ali Reda sont non fondées et il est sain et sauf », a indiqué le communiqué.

Après la nouvelle frappe israélienne de dimanche contre la banlieue al-Ghabiri, au sud de Beyrouth, visant un commandant du Hezbollah dans un appartement, l’armée israélienne a prétendu avoir ciblé, lors de son dernier raid, Abou Ali Reda, commandant de l’unité Badr, une allégation que le Hezbollah a démentie.

Il a été rapporté qu’après l’assassinat d’Ibrahim Aqil, commandant de l’unité Radwan, le 20 septembre, Abou Ali Reda, alias Hajj Abou Hussein Barish, était le dernier commandant du Hezbollah figurant sur la liste des personnes recherchées de l’armée du régime sioniste.

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV