Lors de la 79ème session de l’Assemblée générale des Nations unies, les chefs d’État de divers pays ont exprimé leur soutien indéfectible à la Palestine et dénoncé avec vigueur les actes de génocide du régime israélien à l’encontre des Palestiniens dans la bande de Gaza.
Les hauts représentants de plusieurs pays, dont ceux de l’Iran, du Qatar, de la Turquie et de l’Afrique du Sud, ont affiché leur désapprobation vis-à-vis des agissements du régime sioniste et ont appelé à une intervention internationale pour mettre un terme aux atrocités du régime.
Massoud Pezeshkian, président iranien, a déclaré lors de son intervention que le seul moyen de mettre fin au cauchemar de 70 ans d’insécurité en Asie occidentale et dans le monde entier était de rétablir le droit du peuple palestinien à l’autodétermination.
Pezeshkian a également fustigé le régime israélien et ses partisans pour avoir tenté de faire passer pour des ‘‘terroristes’’, les Palestiniens, « qui se sont soulevés [pour revendiquer ce droit] après sept décennies d’occupation et d’humiliation ».
Le président turc, Recep Tayyip Erdoğan a quant à lui établi une comparaison entre le Premier ministre israélien et Adolf Hitler, affirmant que Netanyahu et sa bande criminelle devraient être appréhendés par une coalition humaine, à l’instar de l’arrestation d’Hitler il y a plusieurs décennies.
Gustavo Petro, le président de la Colombie, a dénoncé Netanyahu en le qualifiant de « criminel ». Lors de son discours, il a insisté sur le fait que le monde est témoin d’un massacre à grande échelle de la population de Gaza, perpétré par des criminels tels que Netanyahu.
Le président colombien a mis en lumière le tragique bilan des vies perdues à Gaza, tout en dénonçant l’indifférence manifeste de certains États. Il a déploré que, malgré les 20 000 enfants tués, des présidents se laissent aller à des rires dans les couloirs des Nations unies.
Dans son discours, l’émir du Qatar, Tamim ben Hamad al-Thani, a souligné l’opposition de son pays à toute forme de violence et d’agression envers les civils. Il a affirmé que la guerre inique en cours à Gaza était un coup de grâce à la crédibilité des institutions internationales.
Il a affirmé que le manque d’action pour mettre un terme à l’agression israélienne à Gaza constitue un véritable scandale, notant que certains estiment qu’il est possible de reléguer la question palestinienne au second plan, mais celle-ci ne pourra en aucun cas être ignorée.
Le président sud-africain Cyril Ramaphosa, tout en dénonçant les actes du régime sioniste à Gaza, a décrit la configuration actuelle du Conseil de sécurité de l’ONU comme étant dépassée et a plaidé pour des réformes et des transformations nécessaires.
Les notions de « génocide » et de « crime de guerre » se distinguaient comme étant les plus souvent évoquées lors des discours des représentants des divers États membres des Nations unies.
Dans son discours, Abdallah II, roi de Jordanie, à quant a lui, dénoncé le déplacement forcé du peuple palestinien comme un acte constitutif de crime de guerre.
Il a déploré que le régime sioniste ait causé la mort d’un nombre tragiquement élevé d’enfants, de journalistes, de travailleurs humanitaires et de professionnels de la santé dans le cadre de la guerre contre Gaza ; un bilan tragique qui dépasse celui de toutes les autres guerres contemporaines.
Au cours de la 79ème Assemblée générale des Nations unies, les chefs d’État de divers pays ont mis en lumière l’urgence d’une réforme des institutions internationales en réponse à la crise humanitaire actuelle à Gaza, soulignant la nécessité de restaurer le droit à l’autodétermination du peuple palestinien.