Les États-Unis envoient des troupes supplémentaires au Moyen-Orient suite à la montée en flèche de la violence entre Israël et le Hezbollah au Liban, qui augmente le risque d’une guerre régionale plus importante.
Le secrétaire de presse du Pentagone, Pat Ryder qui n’a pas voulu préciser le nombre de soldats supplémentaires ni la nature de leur mission spécifique « pour des raisons de sécurité opérationnelle», a annoncé que sur fond de « la tension accrue au Moyen-Orient et par mesure de précaution, nous envoyons un nombre limité de militaires américains supplémentaires pour renforcer nos forces déjà présentes dans la région ».
Avant les dernières frappes aériennes israéliennes contre le sud du Liban, le Pentagone avait annoncé que les 40 000 militaires américains déjà stationnés dans la région étaient « suffisants pour protéger Israël » ; or les tensions ont augmenté après l’assassinat par Israël du chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, sur le sol iranien, et du commandant du Hezbollah, Fuad Shukr, dans la capitale libanaise, Beyrouth, fin juillet, ce qui a alors poussé le Pentagone à déployer des troupes supplémentaires dans la région.
En plus de ces troupes, le Pentagone a déployé dans la région des navires de guerre, des avions de chasse et des systèmes de défense aérienne pour sécuriser ses forces et le régime israélien.
Ces nouveaux déploiements surviennent après d’importantes frappes menées par les forces israéliennes contre des cibles au Liban, qui ont fait des centaines de morts, alors qu’Israël se prépare à mener de nouvelles opérations et que le département d’État américain recommande aux Américains de quitter le Liban, car le risque d’une guerre régionale s’accroît.