L'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens a émis un avertissement sérieux concernant la grave pénurie alimentaire dans la bande de Gaza, qui est aux prises avec une catastrophe humanitaire causée par une guerre génocidaire du régime israélien.
L'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) a déclaré, le jeudi 19 septembre, que les Palestiniens vivant dans le territoire sous blocus mangent en moyenne, un repas tous les deux jours.
Selon l'UNRWA, environ 83 % de l'aide alimentaire nécessaire ne parvient pas à atteindre les deux millions de déplacés palestiniens à cause de l’offensive israélienne sur cette zone assiégée palestinienne.
L'UNRWA a également averti que la livraison de fournitures humanitaires essentielles sera encore plus compliquée en hiver en raison des routes endommagées et des infrastructures ravagées par la guerre à Gaza.
Dans ce contexte, les responsables palestiniens affirment que 36 enfants sont morts de malnutrition depuis le début du génocide palestinien, tandis que la vie de 3 500 enfants est en danger à cause de la politique de famine systématique imposée par le régime sioniste.
Auparavant, l'UNRWA avait averti : « Les conditions sanitaires à Gaza se dégradent de jour en jour. Les insectes et les rongeurs peuvent propager des maladies, menaçant la santé et le bien-être des gens. »
« Les équipes de l'UNRWA travaillent pour aider les familles déplacées dans les abris à les empêcher d'envahir les espaces de vie déjà surpeuplés », avait-t-elle ajouté.
Une analyse récente a révélé que le siège total de la bande de Gaza par Israël bloque une majorité importante de l'aide alimentaire au territoire palestinien.
L'analyse de 15 organisations d'aide internationale, publiée lundi, indique qu'en août 2024, 69 camions par jour en moyenne sont entrés à Gaza, contre 500 par jour en 2023, ce qui était déjà insuffisant pour répondre aux besoins de la population.
« 83 % de l’aide alimentaire indispensable pour la survie des populations ne sont pas acheminés jusqu’à Gaza, contre 34 % en 2023 », ont affirmé des organisations humanitaires, parmi lesquelles CARE International, Save the Children, ActionAid, Oxfam et Islamic Relief.
« Cette réduction signifie que les habitants de Gaza sont passés d’une moyenne de deux repas par jour à un seul repas tous les deux jours. On estime que 50 000 enfants âgés de 6 mois à près de 5 ans auront besoin d’un traitement contre la malnutrition d’ici la fin de l’année 2024. »
Ces 15 organisations humanitaires ont exigé une pression internationale de la part des gouvernements pour un cessez-le-feu immédiat à Gaza, un embargo sur les armes et la fin du blocage systématique de l'aide humanitaire par Israël.
Israël a lancé sa guerre brutale contre Gaza, soutenue par les États-Unis, le 7 octobre 2023, après que le Hamas a mené l’opération surprise Tempête d’Al-Aqsa contre l’entité sioniste en représailles à ses atrocités accrues contre le peuple palestinien.
Cependant, près d’un an après le début de l’offensive sur Gaza, le régime de Tel-Aviv n’a pas réussi à atteindre ses objectifs déclarés à savoir l’élimination du Hamas et la libération des captifs détenus à Gaza, bien qu’il ait tué au moins 41 272 Palestiniens, pour la plupart des femmes et des enfants, et en ait blessé 95 497 autres.
