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Le Venezuela saisit 400 fusils US destinés à un complot anti-étatique piloté par la CIA

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un drapeau national vénézuélien dressé au monument de la Marche des Héros flotte au vent, Caracas, le 5 juillet 2024. ©AP

Plus de 400 armes que l’opposition vénézuélienne « fasciste et extrémiste » cherchait à utiliser pour provoquer le chaos et déstabiliser le pays ont été saisies, a fait savoir le ministre vénézuélien de l’Intérieur, Diosdado Cabello.

Ivan Simonovis, qui avait été nommé par l’opposant Juan Guaido au poste de commissaire spécial à la sécurité et au renseignement du Venezuela, a été démasqué comme l’un des chefs du réseau de contrebande d’armes, a révélé Cabello, ajoutant qu’il est désormais « un fugitif de la justice vénézuélienne ». Il a en outre confirmé que l’un des détenus était un soldat américain nommé William Joseph Castañeda Gomez.

Cabello a déclaré que M. Gomez était responsable de l'organisation du complot de la CIA. Il a également identifié les deux autres Américains détenus comme étant David Estrella et Aaron Barrett Logan.

Le ministre a déclaré qu'en plus des trois Américains, deux Espagnols, Jose Maria Basoa Valdovinos et Andres Martinez Adasme, ainsi qu'un ressortissant tchèque, Jan Darmovzal, avaient été arrêtés dans le cadre de ce complot.

Cabello a expliqué que l’armée américaine avait organisé une formation pour le groupe en Colombie, appelant le gouvernement américain à clarifier l’utilisation de ses agences et de son territoire pour faire passer des armes en contrebande afin de renverser un gouvernement démocratiquement élu.

« Les États-Unis sont derrière cette opération. Ils livrent ces armes pour qu’ils puissent se mobiliser librement et atteindre le Venezuela. Ils peuvent dire ce qu’ils veulent, mais leurs agents l’admettent », a-t-il ajouté.

Le ministre vénézuélien de l’Intérieur a précisé que le soldat américain, envoyé par la CIA au Venezuela, était à la tête de l’opération, soulignant les liens de celui-ci avec des « groupes criminels » du pays.

Cabello a déclaré que l’opération déjouée visait à attaquer des installations d’eau, d’électricité et de transport, entre autres cibles au Venezuela, avertissant que le pays était « sous le siège de l’impérialisme ». 

L’ampleur de l’ingérence américaine au Venezuela

Dans un contexte similaire, le président Nicolas Maduro a révélé, il y a quelques jours, que lors des négociations avec les États-Unis, des plans visant à l’assassiner ont été découverts, ainsi que des projets violents pour porter atteinte aux unités militaires et aux centres de pouvoir politique du pays. Il a déclaré que des aveux avaient été obtenus de la part des planificateurs et des exécutants et que les preuves avaient été présentées. Cependant, il a déploré : « Leurs machines médiatiques ont délibérément caché ces faits ».

Par ailleurs, il a indiqué que le gouvernement américain « n’a pas pris de mesures significatives pour mettre pleinement en œuvre la levée des sanctions convenue, comme cela avait été promis à l’origine ».

« Je fais cette déclaration aujourd’hui pour souligner comment les leviers du pouvoir fonctionnent dans les arènes géopolitiques et diplomatiques mondiales, dans le but de tromper », a souligné Maduro.

Cela intervient après que le Venezuela a décidé d’accueillir la conférence mondiale préliminaire contre le fascisme. Cette conférence sera un rassemblement majeur de dirigeants et de représentants du monde entier qui soutiennent la lutte contre l’impérialisme, le colonialisme et le fascisme.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV