Le président vénézuélien a annoncé que le pays avait réussi à déjouer un coup d'État, annonçant par là aussi une ferme opposition au fascisme et à la violence à travers le pays.
Dans son discours à ses partisans dimanche, le président vénézuélien, Nicolas Maduro a souligné que des rassemblements massifs avaient eu lieu dans plus de 100 villes du Venezuela, soulignant que le peuple était pleinement conscient de ce qu'il défendait. Il a souligné qu'il défendait sa patrie et son droit à un présent et à un avenir sûrs.
Il a affirmé que son pays a remporté trois grandes victoires en une seule journée : la première contre des personnalités influentes de Miami (Floride), la deuxième contre l'opposant Edmundo González, qui se préparerait apparemment à fuir le Venezuela, et la troisième contre le leader de l'opposition, María Corina Machado.
Le président vénézuélien a réaffirmé qu’il respectait l’existence d’une opposition démocratique modérée, qui, selon ses propres termes, ne cautionne pas les actions des « opposants fascistes ». Il a expliqué aussi que les « influenceurs » rémunérés sur les réseaux sociaux qui soutiennent l'opposition sont déconnectés du peuple, manquent de soutien populaire et n'ont aucun lien avec la cause nationale.
Maduro a tendu la main à ceux qui soutenaient l’opposition mais qui ont été trompés, en leur disant : « Unissons-nous. Je vous tends la main pour que nous puissions travailler ensemble et construire un Venezuela prospère. »
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Il a également exhorté les partisans bolivariens et chavistes à « continuer à renforcer notre mouvement au niveau local ».
Plus tôt, Maduro avait déclaré au micro de la chaîne d’information libanaise, Al-Mayadeen que l'extrême droite au Venezuela était soutenue et financée par le sionisme mondial, ajoutant que l'influence sioniste dans les médias et les réseaux sociaux était derrière la tentative de coup d'État au Venezuela.
Maduro a déclaré le 4 août 2024 que sa victoire à l'élection présidentielle du 28 juillet était la plus grande preuve de ce qu'un peuple peut faire pour son indépendance, sa dignité et son avenir.
Il a souligné que le Venezuela sera toujours aux côtés de la Palestine et a condamné ce qu'il a décrit comme « le pire génocide depuis Hitler ».