L'Iran a fermement condamné les allégations de l'Union européenne sur son implication dans la guerre en Ukraine.
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani, a fermement condamné vendredi soir dans un communiqué la déclaration du haut représentant de l'Union européenne concernant l'Iran, accusant la République islamique d'ingérence dans le conflit ukrainien.
Kanaani a qualifié d’infondée toute allégation sur la vente de missiles balistiques de fabrication iranienne à la Russie.
« Une fois de plus, je rappelle clairement la position de la République islamique d'Iran. Toute allégation de vente de missiles balistiques par l'Iran à la Russie est infondée », a-t-il réitéré.
Le porte-parole a également mis en garde contre de tels commentaires destructeurs et contre les fausses accusations.
« Nous recommandons à l'Union européenne de se garder de porter des accusations sur la base d'informations erronées», a-t-il prévenu.
Il a également évoqué la menace de l'Union européenne d'imposer de nouvelles mesures restrictives à l'Iran sur cette affaire.
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Les pays occidentaux semblent être dépendants des sanctions, a estimé M. Kanaani.
Des mesures de ce type engendrent des problèmes plutôt que des solutions, puisqu'elles provoquent une réaction de l'Iran.
« Malheureusement, certaines parties occidentales sont obsédées par l'imposition de sanctions, une voie qui non seulement n'aide pas à résoudre les problèmes, mais qui fait elle-même partie du problème et qui sera confrontée à la réponse de l'Iran », a-t-il dénoncé.
Les États-Unis, le Royaume-Uni, la France et l’Allemagne ont déjà imposé de nouvelles sanctions à l’Iran, à la suite de ces fausses accusations, et ce, malgré le fait que l'Iran les a démenties.
Mardi, les ministres des Affaires étrangères du Royaume-Uni, de la France et de l'Allemagne - connus sous le nom de la troïka européenne - ont dénoncé ce qu'ils prétendent être « l'exportation par l'Iran et l'acquisition par la Russie de missiles balistiques iraniens ».
Ils ont également décidé d'« annuler les accords bilatéraux de services aériens avec l'Iran » et ont annoncé qu'ils s’efforceraient d’imposer des sanctions à Iran Air, la compagnie aérienne nationale du pays.
Les sanctions visent notamment les navires qui transportent régulièrement des marchandises sur la mer Caspienne entre l'Iran et la Russie, a indiqué le Trésor américain.
