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L’Iran critique le double standard de la Grande-Bretagne sur le terrorisme

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Cette photo d’archives montre l'attaque terroriste contre le bureau du Premier ministre iranien, rue Pasteur, dans le centre-ville de Téhéran, le 30 août 1981. Le président de l'époque, Mohammad-Ali Rajaee, le Premier ministre Mohammad-Javad Bahonar et six autres hauts responsables iraniens ont perdu la vie dans l'attaque perpétrée par l’OMK.

L’ambassade d’Iran à Londres a fermement condamné la double approche adoptée par le Royaume-Uni sur la question du terrorisme, sur la base de laquelle le pays européen a adopté une position indulgente envers les terroristes anti-iraniens.

La mission diplomatique a souligné le retrait par le Royaume-Uni du nom de la secte anti-iranienne des Moudjahidines du peuple (OMK) de sa liste des organisations terroristes en 2008.

Londres a pris cette décision, bien que les membres de l’OMK soient « depuis longtemps reconnus comme terroristes par la communauté internationale », a déclaré la mission dans un message publié ce vendredi 30 août sur X.

« Ils ont été retirés de la liste uniquement pour faire pression sur l’Iran », a-t-elle déclaré.

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Pour empirer les choses, certains membres du Parlement britannique accueillent chaque année le chef du groupe terroriste, et certains journaux de droite notoires en Grande-Bretagne lui offrent une tribune.

« Le groupe reste inchangé », a déclaré l’ambassade, ajoutant : « Ce double standard est clair : le terrorisme est toléré lorsqu’il cible les Iraniens, mais condamné ailleurs. »

La mission diplomatique a émis cette condamnation à l’occasion du 43e anniversaire de l’assassinat par l’OMK de l’ancien président de la République islamique, Mohammad-Ali Rajaee, et de l’ancien Premier ministre Mohammad-Javad Bahonar.

Les deux responsables et plusieurs autres étaient réunis lors d’une réunion à Téhéran lorsque le groupuscule terroriste des Monafeghin a fait exploser une bombe qui a ravagé la salle.

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En plus de cette atrocité, l’OMK a mené de nombreuses attaques terroristes contre des civils et des responsables gouvernementaux iraniens au cours des trois dernières décennies.

Sur les près de 17 000 Iraniens tués dans des attaques terroristes depuis la victoire de la Révolution islamique de 1979, environ 12 000 ont été victimes d’actes terroristes perpétrés par l’OMK.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV