Les autorités de Gaza ont affirmé que la communauté internationale devait exercer une pression sur Israël et les États-Unis afin de mettre fin à la campagne de génocide en cours dans le territoire palestinien assiégé.
« Nous appelons la communauté internationale, toutes les organisations mondiales et onusiennes et toutes les nations libres du monde à faire pression sur le régime d’occupation d’Israël et l’administration américaine pour mettre fin au génocide et aux crimes contre l’humanité commis par l’armée israélienne contre les civils à Gaza », a déclaré mercredi 21 août le bureau des médias de Gaza dans un communiqué.
« Nous tenons le régime d’occupation d’Israël et l’administration américaine pleinement responsables des conséquences catastrophiques et dangereuses de ce crime continu qui vise à étrangler les civils de Gaza et à les confiner dans des zones impropres à la vie humaine en raison du manque de conditions de vie de base », selon ledit communiqué.
« Ce crime contre l’humanité, qu’Israël commet en déplaçant de force des civils, confirme sans l’ombre d’un doute que le régime d’occupation étrangle délibérément et systématiquement les civils à Gaza dans une zone très étroite qui ne dépasse pas un dixième de la bande de Gaza », a déclaré le bureau des médias de Gaza.
« Israël exclut les gouvernorats de Gaza et du nord de Gaza des zones dites sûres, malgré la présence de 700 000 civils palestiniens dans ces régions », a-t-il déploré.
Dans ce droit fil, Francesca Albanese, rapporteuse spéciale de l’ONU sur les droits de l’homme dans les territoires palestiniens occupés, et d’autres experts ont indiqué qu’Israël a commis des « actes de génocide » à Gaza.
Les États-Unis sont également accusés d’être complices des actes de génocide en livrant des armes à Israël.
À noter que la Cour internationale de justice (CIJ) a déjà ordonné à Israël de prendre des mesures pour empêcher un génocide à Gaza.
Par ailleurs, le Bureau des Nations unies pour la coordination des Affaires humanitaires, OCHA, a averti que les ordres d’évacuation d’Israël aggravaient la situation humanitaire catastrophique de Gaza et entraînaient des vagues de déplacements, de surpopulation, d’insécurité et d’effondrement des infrastructures.